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Friday, August 30, 2013

HAITI.- APRES LA BATAILLE- LE PRONUNCIAMIENTO MANQUE DU 28 JUILLET 1958 ( DERNIER ARTICLE)



APRES LA BATAILLE

Pour Alix Chalmers, 


Philippe Dominique,
professeur d'equitation a l'Academie militaire de l'Armee d'Haiti












Le president F. Duvalier et le general Maurice Flambert


L
es cannons s’étaient tus.
C’était peu de temps après l’aube.
Duvalier n’allait pas  perdre de temps. Il  rassembla ses généraux, ceux qui, a ses cotes, avaient essuyé avec de legeres blessures les coups de feu au petit matin, notamment le général  Maurice Flambert au visage marmoréen, du moins dans les photos de 1958. Le chef de la garde présidentielle, le capitaine Claude Raymond, le visage encore auréolé d’une sorte de tardive adolescence, posa aussi avec son président aux cotes du futur commandant historique de la garde présidentielle, le Lt Jacques Gracia. Présent aussi, le ministre de l’intérieur Fréderic Duvignaud, un homme des années 30 ayant servi Sténo Vincent, ce  nationaliste, qui lui a survécu au putsch manque de 1937. Autrement dit, en 20 ans, l’armée d’Haïti encore jeune a compter de 1934, offrait  l’image d’un   édifice déjà vermoulu. A croire qu’un destin de château de cartes l’attendait. Mais, en cette matinée de 1958, un vainqueur restait  un vainqueur. César Simon, un chauffeur qui a conduit tous les présidents, depuis Sténo Vincent, se remémore que le président au ton nasillard a demande ses drapeaux comme il s’apprêtait à faire une tournée historique.

Ses adversaires ou ennemis dont ses propres compatriotes ont été terrasses, les uns après les autres, aussi bien que  les mercenaires américains qu’ils avaient engages à raison de $ 2000 chacun.  . La matinée devait  s’écouler paisiblement, prétexte à toutes les spéculations dans un Pt au P non encore bidonvillisé et habite par des familles qui se connaissaient, que ce soit au Bas peu de chose ou au Bois Verna, de part et d’autre, chasse gardée des familles noires et mulâtres.

Bien loin, de l’autre cote du Canal du vent, les canons de Batista résonnaient encore  dans les montagnes de la Sierra Maestria ou se battait, aide d’aventuriers haïtiens, le « barbudo » Fidel Castro. Un sentimental connu, le colonel Paul E. Magloire n’a pas voulu utiliser les services du jeune guérillero de 32 ans, comme le lui avait suggéré le capitaine Pasquet.  «  Batista est un ami, Alix » avait répondu le Black colonel si choyé par le président Dwight Eisenhower. Le General Magloire n’a boucle que 51 ans, le 3 juillet 1958, peu de jours avant l’équipée Pasquet que les Américains appellent « The Pasquet Affair ». Pour son anniversaire, le colonel, un homme de famille, a pose avec  ses garçons et ses filles, l’air heureux comme dans ces «  happy  gatherings» auxquels il commençait  bon gré mal gré a s’habituer.. Rien à voir en vérité avec les préparatifs pour l’expédition du commando modelé selon le style du turbulent 19 eme siècle haïtien.

En cette matinée du 29 juillet 1958, comme Pt-au-Prince se réveillait sous le bruit des canons qui ne tarderont pas à se taire, les nouvelles commençaient à se répandre. Le palais, attaque, a réduit cette fois ci au silence les assaillants, contrairement a l’été 1915, ce 28 juillet 1915 qui amena les marines à débarquer à Bizoton. Dans sa résidence de Manhattan,  non loin de l’Hudson et de ses eaux couleur  gris océan, un Magloire jovial recut les appels de téléphone qui se multipliaient : tout le monde veut savoir. Le colonel s’accrochait un peu au mystère et au secret : ah !ah ! Je ne sais pas plus que vous. On se l’imagine, l’air bedonnant et riant a gorge déployée. «  Mais, il faut attendre, dit-il à ses interlocuteur. On se parle plus tard, renvoie t-il les curieux, comme le téléphone grésillait à nouveau. A cette époque. Le bavardage était le pain quotidien de ces exiles un peu fortunes.

LES DESENCHANTES

Lionel Paquin, un témoin pince sans rire et connu pour son sarcasme et son ironie bon enfant décrit l’atmosphère effervescente qui règne chez Emile St Lot, rue….L’une des versions appelées à conforter l’assistance veut que le palais soit pris et Duvalier fait prisonnier.  St Lot, le grand tribun jubile et propose que le principal boulevard de Pt-au-Prince soit dénommé : Blvd des officiers mulâtres. St lot sort un discours d’une facture superbe et d’une éloquence à faire pleurer « même les pierres ». Déjà, on en vient à former des gouvernements,  quitte a les remanier et à  les composer a nouveau. Pourquoi pas une soupe a l’assistance comme aux beaux jours du premier janvier ? Mais, c’est génial, laisse –t-on- entendre.  Mais, on se tourne immanquablement vers  Magloire avec curiosité et jubilation. Magloire a cependant mieux a faire qu’a répondre a ces intrus qui le dérangent et gaspillent son temps. Il faut passer aux choses sérieuses. Et l’on revient à l’atmosphère surexcitée de chez St Lot.

Mais, observe Lionel Paquin qui  a l’avantage de pouvoir nager dans toutes les eaux,  l’ancien officier Roger Rigaud n’a pas l’air de  partager pas l’euphorie générale.  Il se fait des soucis tout en sourcillant.  Comme le jour traine et que comme chez Hamilcar, le général  carthaginois, la fête continue, Lionel Paquin approche  Roger Rigaud, l’un des conspirateurs de 1937,  qui, sous Stenio Vincent, avait été renvoyé de l’armée.

«  L’affaire est tassée. La partie est perdue », lui dit à peu prés Roger Rigaud.  Il poursuit : oui, les officiers ont pris les casernes, mais ils ont été abattus. Duvalier sort  vainqueur ;.maintenant, c’est un fauve qui se reveille, c’est un chef méfiant qui émerge et qui ne va plus faire de cadeaux.  J’ai vu la même métamorphose chez Vincent. C’est un homme dur et ombrageux qui va naitre après  ce coup manqué des officiers mulâtres. Paquin en fut renversé.

               Alix Pasquet et Philippe Dominique vivaient ensemble a Hialeah au numéro  894 W.71 St. Pl.  Dans un petit appartement qu’ils partageaient avec leurs épouses  respectives, les sœurs Etheart. Ce fut au cours d’une de ces week end que Mme Dato Théard, née Martelly apprit soudainement la disparition de ces deux figures de proue du commando.

               Pasquet était loin d’être un personnage léger. Ce stratège qui semblait ne pas avoir froid à l’ œil savait regarder la mort en face, ce qu’il va prouver en mourant assis au siège du commandant aux Casernes Dessalines. Il avait pris soin de dépêcher en Haïti Arthur Payne qui se fit passer pour photographe tout en faisant des contacts pour le jour J. Ancien employé de la Minoterie, ce sheriff de Dade county partageait avec Pasquet le gout du risque et la passion de l’aventure. C’était d’ailleurs dans l’esprit du temps ; les barbudos de la  Sierra Maestria, Fidel Castro avaient déjà entame leur  longue marche sur la Havane.

              Pasquet et Payne, le chef des mercenaires américains, ne pouvaient rêver mieux.

             
Il n’y a rien de plus triste que les fins de règne. Magloire devait l’apprendre à ses dépens, suivi à Bowen Field par un Henri Perpignan en pleurs et coiffe d’un incroyable béret. Le président, quant a lui, garda son calme et marcha, altier et hautain, vers son destin qui débuta au moment ou il posa  le pied sur l’échelle de coupée.  Un des pionniers de l’aviation militaire, Edouard Roy, conduisit le couple présidentiel sous le ciel jamaïcain guette déjà par le crépuscule. Magloire laissait derrière lui une petite junte désemparée qui scella bien avant la lettre le sort de Clément Jumelle de « l’aristocratie noire » dira Louis Déjoie et bien sur Alix Pasquet séduit par le rire du colonel Nasser nationalisant en 1956 le Canal de Suez. C’ était assez pour hanter et tourmenter les nuits du capitaine, l’un des artisans du 25 mai sanglant.


LA GARDE  DE SONTHONAX

Mais, l’été 1958 sera son dernier été.  François Duvalier,  sorti vainqueur, sait neanmoins que l’été ne sera plus le même. On ne se défait pas de tels adversaires  pour se reposer  sur ses lauriers. Les familles se turent a la mort de leurs héros, mais poursuivirent leur culte et leurs rêves a leur façon. Revenu à ses anciennes amours, Magloire qui avait du cœur, déclara au Petit Samedi Soir que «  ces officiers se sont rachetés » au prix d’un sacrifice quand même trop grand. Jean Dominique le comprit ainsi, quand rongeant son frein, il reprochait à Magloire d’avoir laisse « les veuves Pasquet et Dominique sans une gourde ». Puis,  a la limite du délire, l’impétueux directeur de Radio Haïti poursuivit en avançant que même Duvalier sut reconnaitre le courage de ses opposants ; il leur aurait élevé une statue comme on en a fait a Von Stauffenberg, ce colonel qui attenta a la vie d’Hitler, ne fut-ce ses partisans, conclut-t-il.

 «  Rien n’est plus faux » trancha  l’ex président Jean Claude Duvalier.


Alors, en cette matinée de juillet, le 29, une date a retenir, le malin petit président n’est pas prés de se frotter les mains, mais, il a le sentiment de respirer un peu, parce que la grande Amérique doit battre sa coulpe, au moment ou démoralisé, ce qui reste de    l’armée doit réfléchir deux fois avant de franchir le pas. L’armée n’a plus bonne conscience ; les canons du 25 mai ont fait pâlir son honneur et le sang encore chaud de Pasquet   éclabousse encore davantage la hiérarchie. Les militaires ne sont plus ce bloc monolithique apparent  de Paul Magloire, malgré les purges sécrètes de Lescot a Lamantin, en 1941, conduites par le célèbre major Duré Armand.  Daniel Beauvoir, Pierre Haspil ont des états d’âme. Les ruraux que dénonçait le bâtonnier Antoine Rigal, mots qui avaient  inspire a  Duvalier, son  chef d’œuvre  d’éloquence: ils sont devenus fous, commencent à envahir l’enceinte des casernes. Duvalier songe déjà à créer son binôme armée peuple, peuple armée, ce qui fait comprendre aux hommes en kaki qu’ils n’ont plus le monopole de la force. Ralph Pezullo devait en déduire  que l’affaire Pasquet scella une fois tout le destin de la garde.

Au départ de l’occupant et même sous Paul Magloire,  les structures  post 1915 n’avaient pas craque ; l’élite du corps,  autrement dit la hierarchie était en grande partie  mulâtre,  se rappelle Claude Raymond.  Plus loin, l’affaire  coloriste, connue sous le nom de l’affaire  Ti Kant qui renvoie a la montée du général Cantate confirme ces conflits soulignes d’ailleurs par Heinl. L’arrivée de Duvalier exacerbe ces questions et les complique, mais en mettant l’accent sur la question sociale, Duvalier reprend a son compte ces fêlures de l’armée antérieures au 25 mai 1957 que l’élévation de Daniel  Fignole a la présidence  n’a pu résoudre. Duvalier ira, quant a lui,  plus loin en puisant sa garde prétorienne dans l’orphelinat anonyme de Sonthonax, ce commissaire français que les noirs pleuraient à son départ. C’était en 1797.

Cette fois-ci,  “ this change of the guard implies a change of heart” aurait écrit Shakespeare.
Queens, NY
Mai 2014








THE AMERICAN QUESTION " I HAVE A DREAM" SAGA

THE I HAVE A DREAM SAGA


FROM LINCOLN TO OBAMA



1.- THE SWORD & THE WORD
Abe Lincoln
Rev. Martin L. King jr




THE WORD & THE SWORD
 
 
 
 
In the beginning there was "the word."
 
But before "the word" ended up changing our world, there would be a lot of trouble. By the time Abe Lincoln made his famous address at the  Gettysburg cemetery, many lives were taken a lot of blood had been shed; thus the cemetery of Gettysburg became a pilgrimage and rendezvous spot. But it will not be remembered as such. It is the so called "Gettysburg address" that has remained in history as a clash between those two weapons: the word and the sword.
 
The Gettysburg address still refers to the word power. Abe Lincoln made his speech because he wanted to end the war and save the unity of the nation. He also made it because he believed that God created all human beings equal and that they were born to be free. He was such a believer of such ideas, that even at the worst point in the war, he stuck to his faith, begging God for inspiration and guidance. Many Christian writers thought that the Gettysburg address was considered the best of his career, has been inspired by God.
 
Since then, the war ended leaving a divided, though free America. Thanks to the magic of this address, America became more committed to any cause whichever it might be, and even to stuck to it until death, in fighting for what it stands for. This country became stronger and more involved in its national affairs on behalf of American idealism.
 
From the end of the Secession War (1865) to the Washington March (1963), although slavery had officially been abolished and the race battle might have seemed to have been over, segregation and discrimination still plagued the American life, particularly, in the deep South. Black activists were on duty. The fifties witnessed a climax in the civil rights battle. Arson and killings were not uncommon in Alabama where a scared Rosa Parks recalled the horse riding of  the KKK at night and the rifle of her grandpa to fight a coming masked miscreant. Freedom! Freedom! young Blacks sang in rallies and especially at the March on Washington in the summer of 1963. Here again, the world overcame the sword with words. That day from a point of view of racial tolerance, the famous "I have a dream" speech of  the Reverend Martin L. King seemed to herald the coming Civil Rights bill passed  on July 2nd,1964 almost one year later.
 
Why is it that this speech still moves people so much? Even more than 50 years later, elder Blacks remembering this emotional momentum, cannot fight back tears streaming down their checks like Philip Randolph cried that very day whispering: "This is the most beautiful day of my life." Welcoming that same day in his cabinet office, M.L.K.'s staff a short time after this address, Pres. John F. Kennedy smiled and told the Baptist minister: I have a dream . Today the emotion power condensed in the speech is still strong. Even today no one can listen to thunderous rolling of these words without feeling  those goose bumps. In fact, the "I have a Dream" speech did more than anything else for the advancement of the Civil Rights battle.
 

And now, what about this power by theses times of uncertainty lying ahead? Truly, America is at a crossroads. There even exists a nascent doubt in the American psyche like in the Vietnam years, with at the same time much concern. What are those concerns? Since September 11th, this country never afraid of the future, is now watching out over the incoming visitor, even over what their neighbor may be cooking. Nevertheless, America has to move out of its fears. America wishes to be less dependent  on overseas for its energy needs. America is  about to invent a new health care system. In one word, America expects some change, maybe a radical one. The voice that expresses so many expectations seems to be Obama's. "Let's be the generation that ends poverty in America...Let's transform this country...I want to tackle the oil tyranny." Here probably, are the main words that urge the need  to change this country.



Coming next : 
2.- Before and After the Dream...
3.- Beyond the Red Sea




Monday, August 26, 2013

Haiti. LE PRONUNCIAMIENTO MANQUE DU 28 JUILLEET 1958 ( 4eme Partie)

Duvalier a pratiqué, selon Alex Dominique du Souverain, la politique de l'hiver russe, ce qui voulait dire qu'il a attendu le lever du soleil, comme dans le roman carthaginois, puis a ordonnẻ l'assaut préparé par le colonel André Farrau qui n'aimait pas Pasquet. Avant 8H A.M. les jeux étaient faits. Pasquet qui rêvait d'être le Nasser des Antilles, aux dires du major Gérard Constant...ce 28 juillet 1958, n'allait en fait que répéter la tragédie grecque




Pages du manuscrit : Les Généraux m’ont dit de Frantz Bataille




Ancien co-équipier de l’étoile haïtienne,  une formation sportive et connu pour son sens de l’offensive, Alix Pasquet semble justifier l’opinion que son président Paul E. Magloire avait de lui : il n’a jamais eu froid a l’œil. Parmi ses frères d’armes, Pasquet passait en fait  pour un officier plutôt politicien. Fin connaisseur de l’histoire d’Haïti, aux dires du major Claude  Raymond, il tenta à plusieurs reprises de manipuler les jeunes officiers, ses subalternes, bien entendu, ce qui lui vaudra quelques mises en garde de la part de son supérieur hiérarchique, René Léon «  Pasquet, foutez donc la paix a ces p’tits messieurs ». Mais, il était atteint  du virus de l’action. Ce qu’il montra dès le 25 mai 1957 en dépêchant ses canonniers au Champ de mars, pour soutenir le clan Pierre Armand aux prises avec celui de Léon Cantave.

Parti pour l’étranger en même temps que son beau frère, Philippe Dominique , lequel, selon le témoignage du futur général Gérard Constant montrait le 25 mai un fanatisme de classe au delà de toute mesure, Alix Pasquet  fit les beaux soirs de Miami, alors le rendez vous des millionnaires vieillissants,  en ces années 60 se déroulant sous le signe de l’incertitude propre aux GIs d’Ike Eisenhower rentrés de la guerre. Les longs métrages en noir et blanc stimulèrent ce sens inné qu’il avait de l’action. Couvant ses rêves de retour dans son pays natal, Alix Pasquet paraissait s’ennuyer, dans cette Floride trop proche d’Haïti. Personne ne semblait être au courant de ses projets. Lorsqu’il partit pour l’aventure, il prit tout le monde par surprise. Mme Dato Théard n’en revenait pas, en cette fin de juillet 1958.  « Mais, Pasquet était la avec nous », nota  Mme Théard  ouvrant de grands  yeux. Pourtant, les services secrets de Duvalier avaient déjà quelques soupçons, en témoignent les dépêches du général Flambert




La Solitude Du Commando

A l’aube de ce 29 juillet 1958, c’est un officier qui sut  garder la tète froide, malgré le crépitement de la mitraille. Le sang avait  commencé à  couler  déjà sur les plages de Délugé, aux premières heures du jour. Le Lt  Leveillé était mort à la salle d’opération,  malgré les efforts du Dr Edner Ledan. Le sergent Abner Casseus et son chef de section avaient fui à grandes enjambées.  le Sgt Casseus, un proche de Magloire, a bien  connu Pasquet. Arthur Payne avait été touché à la cuisse et saignait à profusion.  L’equipee d’été avait mal débuté. Mais, Pasquet  avait autant le sens du commandement que celui de l’action. Les jambes croisées sur le bureau, il passait des instructions en attendant peut être un Duvalier tremblant, arrivant aux Casernes avec sa femme et ses enfants. Au contraire, c’est une réponse de feu qu’il recevra . Son allié, Philippe Dominique, avait déjà été atteint. Mais, c’est le propre de toute guerre, fût-elle  entre des allies de sang qui ne se connaissaient pas.

A son arrivée aux Casernes Dessalines, bâties par  Cincinnatus Leconte, un grand oncle de la première dame, Mme Yolette L. Magloire, Paquet qui connaissait les lieux et que la garnison connaissait aussi, prit les choses en main. Il trouva un inoffensif caporal, Lavé, dont il fera en cette matinée un officier. Quand, voyant la partie perdue, le Lt Lavé voulut demander à Pasquet de renoncer à cette affaire en mettant bas les armes,  lavé faillit être a pris à coups de pied. Pasquet était nerveux. Où sont les renforts ?  un avion devait arriver de Miami avec des troupes fraiches. Où sont les hommes que Arthur Payne, un ancien employé de la Minoterie, était allé visiter et qui avaient promis de joindre le commando une fois les hostilités ouvertes ?  Vraiment, on s’y perd.

Au contraire, les alliés potentiels commençaient à vider les lieux. Un colonel  qui se trouvait  aux casernes par hasard se jeta d’une fenêtre et accourut en direction du champ de mars pour confirmer que le commando n’était qu’une poignée d’individus, «  des forbans internationaux » écrira plus tard François Duvalier.  Celui –ci , fort de l’appui du major Pierre Merceron, du général Maurice Flambert et du ministre  FredericDuvignaud, avait les choses bien en main. Il avait confié ses enfants, notamment Jn C.Duvalier, âgé de 7 ans et sa fille Simone aux soins du  capitaine Merceron. Jean C.Duvalier a rampé sur le ventre jusque du coté du ministère de la Sante Publique où une voiture l’a conduit lui et sa sœur, chez le capitaine.

Laissons  l'avenir venir

L avé, le caporal promu officier, à l’aube du 29 juillet s’était mis à l’abri à temps et s’était lui aussi jeté du haut d’une fenêtre. Il atterrit sur ses parties intimes au milieu d’intenses douleurs et d’un tir nourri.  Le pauvre  était la cible des attaquants venus de la rue Monseigneur Guilloux. Il eut la vie sauve en criant « Pa tire, pa tire » lorsqu’il fut reconnu de quelques soldats.

La bataille faisait alors rage. Henri Namphy et son aide Jn B. Hilaire avaient éteint le feu de couverture. Maintenant que les casernes étaient réduits  au silence, les assaillants se sentirent le courage d’avancer en tirant des coups de peu un peu partout. On  commença à attaquer à la grenade. Pasquet n’avait pas bougé. Il attendit la mort derrière son bureau, qui était son headquarter. A un moment, il aperçut qu’une photo de F. Duvalier était suspendue sur un mur de la salle. Il dégaina son revolver et le déchargea sur son ennemi. Peu de temps après, passé cet accès de rage, le capitaine Pasquet entendit venir la foule tirant des coups de feu sporadiques. C’est à ce moment qu’une grenade lancée à bout portant l’atteignit à la tète.

Son sang gicla  alors  jusqu’au plafond, éclaboussant la photographie du président Duvalier, alors âgé de 51 ans à peine. L’été 1958 retrouvait comme par hasard le sens du tragique. Que le sang de Pasquet puisse monter jusqu’au plafond et retomber sur F.Duvalier impliquait un message. Le futur a des surprises ; que sera sera, dit la chanson. Longtemps après, le sang de Pasquet et celui de Duvalier allaient s’entremêler. L’avenir n’avait vraiment  aucune vocation ni au nationalisme ni au racisme. Laissons l’avenir venir, dit encore la chanson.

Prochain et dernier article:
Apres la bataille























Wednesday, August 21, 2013

PAULINE, MA SOEUR





BEAUTE, GLOIRE ET VANITES

Peu de femmes ont aussi marque l'histoire. Et dire qu'elle n'etait que belle. Est ce la que reside le pouvoir du sexe faible ?


Globe vous invite a lire d'ici fin septembre la fascinante et tragique histoire de la soeur cadette de Napoleon Bonaparte. Pauline devait apporter a la saga imperiale une touche faite de fantasmes, de feminite et bien sur  d'epicurisme, le tout marque par ce que cette Cleopatre refusa jusqu'a la fin aux vaincus comme aux vainqueurs: son insondable mystere qui lui valut le pardon du pape Pie VII. Le Saint Pere  fut pourtant le prisonnier de son frere au temps du vol des aigles. 


( Frantz Bataille, ancien directeur du Petit Samedi Soir)



Pauline Bonaparte Leclerc posant nue pour le sculpteur Antonio Canova

Tuesday, August 20, 2013

JEAN ROBERT CADET REMEMBERS SAINTANISE' S CHILDHOOD


 WE NEED TO HUMANIZE THE HAITIAN SOCIETY

New Childdren Enslaved  by Former Slaves
















Maurice Sixto. Il crea le personnage Saintaniz








Have a seat and listen.


Read for you from Newsweek Jan 31, 2010):


But while the supply of children at risk has risen with each catastrophe, the demand for restavek children may abate after the quake. An exodus of thousands of urban residents from Port-au-Prince is reversing decades of migratory trends. If the shift sticks, it means there will be less need for restavek services in the city. "Since many children have returned to the countryside, there's the possibility that parents will keep their children rather than giving them away. That's what I am hoping will happen," said Jean Cadet, the founder of the Restavek Foundation (in whose care Manuchka was left).

LA PROVENCE.- WHERE TO EAT FRENCH AT DOWN TOWN MIAMI







PEOPLE & RACES IN AMERICA ( PRA)

HOW TO LIVE AND SURVIVE IN NEW YORK


Races and culture  still matter in New York. But how often they bring bread on the table is something else.








Drumming is a way of life. 
Better to make a living with

Let the beat  of the drum t
alk to your heart...

Don't feed the  pigeons. 
But, we love them.

AFRICAN BOUBOU.
 Try to fell good about yourself and Bugys

A HORSEMAN 
IN THE SUBWAY, NY

MOSQUE IN THE QUEENS, NY

COME & SEE AMERICA ( SEAFRONT DOWN TOWN MIAMI)

LOMBARDIS RESTAURANT & GANGA BAR
(305) 381-9580
WWWW.LOMBARDISBAYSBAYSIDE.COM

JOSE GONZALES'TATOO
BAYSIDE VIEW 

ARGENTINE WOMAN AT THE SEAFRONT 


A VISITOR FROM GEORGIA

WAITING TO BOARD THE BOAT ISLAND LADY
JOSE GONZALESZ ,22 ,IS A BAR TENDER
AT
LATIN AMERICAN
CUBAN CUISINE AT  MIAMI BAYSIDE

A BABY DOG NAMED OLIVER


Saturday, August 17, 2013

COME & SEE AMERICA (HATS, CLOTHES, AND ATTITUDES...)

a still baby face with a hat..( 5th Ave, NY, NY)
Worshiper with a hat, 16 th, Mt Carmel Churh, NY, NY


Subway passenger reading or taking a nap..., Queens, NY

Johnny Davis, a taxi cab driver relaxing at the Resort World Casino, Bklyn, NY 

Gorgeous woman dressed with the African boubou
At Mt Carmel, 16th Manhattan, NY, NY

Our teenager with a baby face, NY, NY


BUGYS YOURSELF WITH THESE FOUR PILLARS

Nelson Mandela

YOUR FOUR PILLARS






T
hese four pillars are within you. 
They are your gods.
By the way, don't think finding God somewhere else instead in you.
God has so many faces. 
Today, God wants you to know and name these four pillars:
Perseverance
Faith
Patience and
Passion, in other words, the love for what you are doing...
THE SAME GLOBE...


Love is timeless and mainly the love for your job and your dream or some ideals...

Faith, Patience, Perseverance and Passion will a way or another way lighten  what you strive for...

You will have your epiphany.
You will have your Eureka






Be
Unique
Global
Yourself 
Star

So, Bugys yourself…
MIT COLUMNS, MASS