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Saturday, August 17, 2013

COME & SEE AMERICA (HATS, CLOTHES, AND ATTITUDES...)

a still baby face with a hat..( 5th Ave, NY, NY)
Worshiper with a hat, 16 th, Mt Carmel Churh, NY, NY


Subway passenger reading or taking a nap..., Queens, NY

Johnny Davis, a taxi cab driver relaxing at the Resort World Casino, Bklyn, NY 

Gorgeous woman dressed with the African boubou
At Mt Carmel, 16th Manhattan, NY, NY

Our teenager with a baby face, NY, NY


BUGYS YOURSELF WITH THESE FOUR PILLARS

Nelson Mandela

YOUR FOUR PILLARS






T
hese four pillars are within you. 
They are your gods.
By the way, don't think finding God somewhere else instead in you.
God has so many faces. 
Today, God wants you to know and name these four pillars:
Perseverance
Faith
Patience and
Passion, in other words, the love for what you are doing...
THE SAME GLOBE...


Love is timeless and mainly the love for your job and your dream or some ideals...

Faith, Patience, Perseverance and Passion will a way or another way lighten  what you strive for...

You will have your epiphany.
You will have your Eureka






Be
Unique
Global
Yourself 
Star

So, Bugys yourself…
MIT COLUMNS, MASS

Haiti, LE PRONUNCIAMIENTO MANQUE DU 28 JUILLET 1958 ( 3EME PARTIE)


Duvalier a pratiqué, selon Alex Dominique du Souverain, la politique de l'hiver russe, ce qui voulait dire qu'il a attendu le lever du soleil, comme dans le roman carthaginois, puis a ordonnẻ l'assaut préparé par le colonel André Farrau qui n'aimait pas Pasquet. Avant 8H A.M. les jeux étaient faits. Pasquet qui rêvait d'être le Nasser des Antilles, aux dires du major Gérard Constant...ce 28 juillet 1958, n'allait en fait que répéter la tragédie grecque


L'été  des alliances perdues

Pages du manuscrit : Les Généraux m’ont dit de Frantz Bataille


L’ÉTÉ DES ALLIANCES PERDUES




LES CASERNES DESSALINES

«   Je me suis gardé d’en parler au président. Il avait echange des propos parlé a trois reprises, je crois, avec  Pasquet, dans un calme presque olympien. Sa femme se tenait à ses côtés avec beaucoup de dignité ; les canons continuaient de tonner ». Claude Raymond, le chef de la maison militaire avait pour principal rôle de veiller à la sécurité de la famille présidentielle.  C’est ce à quoi il s’adonnait d’ailleurs, lorsque arriva comme par enchantement une sorte de deus ex machina en la personne du colonel André Farau.

Il  a toujours existé une sorte de rivalité  de couleur entre Farau et Pasquet, attisée par le général Paul E. Magloire, soutient  feu Jean L. Dominique tombé comme son frère Philippe en avril 2003. Ce n’est pas tout a fait vrai ; mais, même s’il y avait beaucoup d’entregent entre Pasquet  et Farau à l’occasion des rencontres fortuites, l’animosité entre  les deux  était palpable, due à l’on ne sait quoi.

André Farau aurait-t-il pris ombrage des relations frisant la camaraderie entre Pasquet et le Président Magloire ? Farau trouvait que Magloire choyait ces officiers, entre autres Pasqauet et son beau frère Philippe Dominique. Lâché par ces deux vers 1956, à la fin de son mandat, Magloire ne put contenir sa colère lorsque, peu de jours avant son départ, il se rendit aux casernes. Comme il s’expliquait  et que Pasquet croyait pouvoir l’interrompre, Magloire laissa tomber à l’adresse de son subalterne, : «  Capitaine Pasquet, Taisez vous, je parle. ». Ce fut la dernière algarade publique de l’imposant général. L’armée et notamment les officiers mulâtres en avaient assez de cette étoile qui avait trop brillé, bien avant 1946.  Les jours du général était comptés.
En cette matinée encore incertaine du 28 juillet, un Farau jaloux crut avoir trouvé l’occasion de régler ses comptes à Pasquet. « C’est mon affaire » aurait-il affirmé prenant l’initiative de la contre attaque.

Claude Raymond, secondé par Henri Namphy, n’allait pas être en reste.  Il dira au président dans la prochaine heure d’appeler à la rescousse ses partisans du Bel Air. Mais, sur les entrefaites, l’un des officiers du commando retranché aux Casernes  attendant les renforts, eut la malencontreuse idée de vouloir fumer. Il envoya un nommé Marcel acheter une cigarette splendide dans le bar d’à coté. C’était pour sa perte. Pris et conduit au ministère de l’intérieur et interrogé par le sous secrétaire d’état  Lucien Chauvet, une victime de 46, Marcel ne se le fit pas demander deux fois : Il n’y avait que 8 individus aux Casernes Dessalines.  Pasquet avait prétendu, parlant au président Duvalier, qu’il avait le contrôle de toutes les garnisons importantes de P-au-P et de ses environs.
Duvalier et ses hommes se  sentirent ragaillardis en apprenant ces détails fournis par Marcel.


A
lors, esquissant un plan d’ensemble qui consistait à contourner les casernes, André Farau fit installer une mitrailleuse 50 à l’est, donnant sur l’aile gauche des Casernes si l’on se tient au palais ; il en fit autant à l’aile donnant sur la rue Monseigneur Guilloux, non sans détacher des unîtés mobiles en direction  du palais de Justice. Une attaque frontale devait venir de la cour du palais et avancer via la barrière qui sépare les casernes du palais national. Le let Kesner Blain devait ouvrir le feu à l’aile est et Henri Namphy aidé de Jn Baptise Hilaire allait en faire autant. Quand tout fut prêt pour l’assaut final, une station de radio commença à vociférer, dénonçant les magloiristes, les antinationaux, les blancs impliqués dans la réédition d’un nouveau 1915 sur la terre de Dessalines. di fe nan kay-la. L’appel était lancé au nom d’un nationalisme virulent capable de galvaniser les survivants de la génération de l’occupant.
Il n’est pas encore huit heures. Les pins du Champs de Mars voient déjà se lever le soleil

Se déclenchant presque de manière simultanée, le staccato des tirs de mitrailleuse créa une atmosphère de guerre dans l’aire des bureaux gouvernementaux transformée pour le moment en no man’s land.  Le commando ne s’attendait pas à une telle riposte, lui qui croyait pouvoir compter sur des intelligences comme au p’tit matin du temps de Charles de Delva attaquant le palais de Vilbrun G.Sam. Les blancs du commando, perdus dans ce véritable labyrinthe que sont les casernes, ne purent maintenir en joue les soldats assis presque nus sur le pavé de la cour. Les recrues appelées à former la garde présidentielle reçurent l’ordre de se mettre à l’abri ou de sauter par-dessus les balustrades. Un tir des plus nourris se poursuivait. Derrière sa mitrailleuse, Philippe Dominique n’avait pas lâché prise. C’est la qu’il va d’ailleurs trouver la mort, la main crispée sur le montant de son trépied, dira son frère, Jean L. Dominique. Du côtédu Palais de Justice, la foule des curieux encourageait un soldat qui avait pris  dans sa ligne de mire un blanc, presque suspendu aux géantes fenêtres des casernes. Un hourra formidable salua le coup de feu qui atteignit le blanc, virevoltant  un peu avant de tomber dans le vide sous les applaudissements des badauds. Perpignan tenta de se sauver, mais fut abattu non loin de  la clinique du Dr Mondestin. Arthur Payne trouva la mort, alors qu’il se faisait passer pour un journaliste ; une rafale l’écrabouilla dans le matelas où il tentait de se refugier. Non loin du cimetière, un autre blanc du commando fut tué à l’arme blanche.

Mais, c’est la fin du capitaine Alix Pasquet qui saura montrer comment l’histoire pouvait mélanger ce qu’elle contient de tragique  et d’ironique à la fois.

( A suivre)