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Sunday, August 31, 2014

PEOPLE LES ATELIERS ECOLE DE CAMP PERRIN DE JEAN SPRUMONT



MERCI A JEAN SPRUMONT



T
eaching how to build with more solid materials, using earthquake-resistant methods - this is the aim of the pilot project providing training to Haitian masons in Camp-Perrin, in southwest Haiti. Supported by UNESCO and currently starting its third session, the project was launched on 10 March when UNESCO’s Director-General Irina Bokova was visiting Haiti.

By Mehdi Benchelah


Holding a spade, Jean Sprumont works with vigorous gestures. After a few minutes, in the courtyard cluttered with sieves and moulds for concrete blocks, a crater of cement, sand and water has taken form. Showing the greyish paste, Sprumont speaks in Creole to the 15 Haitian construction workers attending the training course in earthquake-resistant methods: “Sa se béton kalité. Kalité do kibon pouli é lyben brasé” (This is good concrete. It has the right quantity of water and it is well mixed).

Jean Sprumont stands out among the trainers. The Belgian project manager has been living in Haiti for 44 years. He was in Port-au-Prince on 12 January and saw entire buildings collapse in a few seconds. “The city was built using concrete in a completely haphazard way,” he says bitterly. “We saw the tragic result.”
SAUT MATHURINE, CAMP PERRIN

FEMME & HISTOIRE

Brigitte Bardot

LA FEMME DANS L'HISTOIRE


                                                                                 ?


      JEUNE,  LA FEMME FAIT L'HISTOIRE
        MURE,   ELLE VIT L'HISTOIRE
        VIEILLE, ELLE DIT L'HISTOIRE
        MORTE, ELLE HANTE L'HISTOIRE

                                    HELAS!

TURNING POINT : UNDER THE BERLIN WALL

APRIL 1986


UNDER THE BERLIN WALL


THE BERLIN WALL AT THE TIME OF ITS COLLAPSING
                              


The most most beautiful  cities  are not necessarily the most  happy ones; in Germany as well as in America.

But on this warm and sunny  morning, as Berlin was shimmering, we could not understand why this Russian sentry  was hiding from our camera. Obviously he was playing in a childish way. Moon faced, dressed in olive green fatigues, looking barely eighteen years old, the sentry enjoyed hiding every time we lifted our camera trying to take a picture of this famous wall where he stood in a wooden booth glancing down in the streets and far away. Berlin was then a quiet place without any trace of war. People, apparently happy, walked down the streets as clean as the building lining them.
This young sentry was however, a testimony and a legacy. War was over for a long time, but history was anywhere and everywhere. Here is the huge stadium where the Berlin’s games of 1936  took place. Hitler stood there, said our guide, named Tramm, a tall handsome man. Anywhere in Berlin public buildings and private ones have a story. This sentry recalled  that Berlin was still divided and occupied. However, as April was unfolding  under the light and colors of spring, it came to  happen that Berlin didn’t want to display any reminder of  its past.

It was however, under the wall, and especially at the border which divides the old city that we will find out what  this past has been. A few days after our arrival, we have been allowed to cross the border and step in East Berlin.. Don’t fail to  to  pay a visit over there, Dieudonne Fardin, the flamboyant  director of the Haitian weekly Petit Samedi Soir had been telling me. Berlin from the end of WWII has become a stronghold of communism. But, it was there along its ruins that stood out a kind of epic grandeur of Nazi pumps. Has this splendor already faded away? We didn't know. At the time we went to the East, we came to notice how the world has been changing.

Nevertheless, we continued our visit in Berlin and its shiny neighborhoods. We liked the wooden ones, the parks so clean and those highways set up in a geometrical way. Once we toured the city with our guide Tramm, polite and learned. We went into the crowded discos, enjoyed seeing Nourredine dancing in the Arab manner. A young woman named Magrit, was graceful while dancing. Our group, comprised mostly of French speaking West Africans, was discovering a Berlin  which had turned its back to the past, in spite of the war memories which were still alive especially along the wall where so many died trying to cross to the West's side.  Tramm was so precise and talked with some serenity regarding the German responsibility for this war. pointing out the place where the oldest prisoner of the world, Rudolph Hess a German dignitary was in. Berlin, however, was buzzing. Resorts were full of visitors. Businesses were springing up, justifying what a very proud German scholar had to say later on: Germany  is in the anteroom of history.


Wednesday, August 27, 2014

FONDATION FEU ET LUMIERE ( BUGYS)


BUGYS

 Be    Unique
 Be    Global
    Be    Yourself
     Be    (A) Star   

FONDATION FEU ET LUMIERE



LA VOIX DU FEU
    

I         Il n’est jamais trop tard.
Les rêves ne vieillissent jamais.
Ce sont eux qui  nous soustraient à l’emprise du temps…
Ces rêves qui viennent de ce  feu que tu as en toi
Et  qui ne s’éteint jamais.

Instinct, intelligence, idéaux et joie de vivre.
Tel est ton feu . C’est ce  qui éclaire…ta route
Et qui t’éclaire également le visage...

S’il y a des moments de doute,
Il y a aussi de ces instants qui font de toi comme un dieu.
Laisse parler en toi cette voix qui t’invite à l’aventure;
Elle fera de toi  un être intemporel.
Et fera de ton feu  cette  étoile polaire qui te  guide…
D'ailleurs ce feu comporte  également une leçon

C’est que sans que tu le saches,
Il te conduit   à  ta propre apothéose
C’est  d’ailleurs la seule aventure qui vaille,
Parce que finalement elle est la seule à nous rendre heureux.

Cherche toujours en toi ce qui te reste de lumiere,
C'est seulement a ce prix que tu deviendras une etoile....



Thursday, August 21, 2014

REGIONS : L'ASILE HAITI- TERRES SECRETES




LASILE: 

LES DERNIERS CENTENAIRES

C'est a l'ancien president de L'ADA, M. Himmler Hyacinthe, que nous devons cette photo des vieux de l'Asile. Disparus pour la plupart aujourd'hui, ces centenaires representent une tranche de l'histoire sociale de cette ville interieure qui a l'avantage de se situer a mi-chemin entre l'Anse a Veau et Aquin. L' Asile est sur le point de renaitre, affirme M. Hyacinthe. Il ajoute que l'adoquinage de la ville tient a ses yeux du miracle.
M. Hyacinthe est une sorte de bibliotheque vivante pour tout ce qui a trait a l'Asile.

Ces vieux qui ne portent pas le chapeau a la maniere des Haitiens de la premiere moitie du 20 eme siecle ont deja un pied dans le 21 eme, pour peu de temps malheureusement, a moins que Dieu ne decide du contraire.
Asilois, peux- tu identifier les tiens?


GRANDS RESISTANTS... GRANDS HAITIANO FRANCAIS: : TONY BLONCOURT- MOURIR POUR LA FRANCE


                                      RELATIONS HAITIANO FRANCAISES


NDRL
Tony Bloncourt, né en Haïti de parents guadeloupéens et français, et frère de l’artiste peintre Gerald Bloncourt¸s’était révolté en France contre l’occupant nazi. Emprisonné à la Sante, il écrivit cette lettre d’adieu à ses parents, quelques heures avant d’être fusillé. Il avait 21 ans et dix jours.







                
1921-1942



MOURIR POUR LA FRANCE
Paris, Prison de la Sante 9 mars 1942

Maman, Papa chéris,

V
ous saurez la terrible nouvelle déjà, quand vous recevrez ma lettre. Je meurs avec courage. Je ne tremble pas devant la mort. Ce que j’ai fait, je ne le regrette pas sic cela a pu servir mon pays et la liberte !

Je regrette profondement de quitter la vie car je me sentais capable d’etre utile. Toute ma volonte a été tendue pour assurer un monde meilleur. J’ai compris combien la structure sociale actuelle est monstrueusement injuste. J’ai compris que la liberte de vivre, ce que l’on pense, n’est qu’un mot et j’ai voulu que ca change. C’est pourquoi je meurs pour la cause du socialisme.

J’ai la certitude que le monde de demain sera meilleur, plus juste, que les  humbles et les petits auront le droit de vire plus dignement plus humainement. Je garde la certitude que le monde capitaliste sera ecrase. Que l’ignoble exploitation cessera. Pour cette cause sacrée, il m’est moins dur de donner ma vie.

Je suis sur que vous me comprendre, papa et Maman chéris, que vous ne me blâmez pas. Soyez forts et courageux. Vous me sentirez revivre sans l’œuvre dont j’ai été l’un des pionniers.

Mon cœur est plein de tendresse pour vous. Il déborde d’amour, je vois toutes les phases de cette enfance si douce j’ai passe entre vous deux. Entre vous trois car je n’oublie pas ma DEDE chérie. Tout mon passe me revient en une  flotte d’images. Je revois la vieille maison de Jacmel. Le petit lycée, les leçons de latin et M. Gousse ma pensions au séminaire et le retour des vacances, mon vie Coucoute que j’aurais voulu guider a travers la vie et mon petit Gerald.

Je pense a vous de toute ma puissance, jusqu’au bout, je vous regarderai. Je pleure ma jeunesse, je ne pleure pas ma jeunesse, je ne pleure pas mes amis. Je regrette aussi mes chères études, j’aurais voulu consacrer ma vie à la science.

Que Coucoute continue a bien travailler, qu’il se dise que la  plus belle choses qu’un homme puisse faire dans  sa vie, c’est d’être utile à quelque chose. Que sa vie ne soit pas égoïste, qu’il la donne a ses semblables quelle que soit leur race, quelle s que soit leurs opinions. S’il à la vocation des sciences qu’il continue l’œuvre que j’avais commence d’entreprendre, qu’il s’intéresse à la physique et aux immortelles théories d’Einstein, dont il comprendra plus tard l’immense portée philosophique. Que mon petit Gerald, lui aussi, travaille bien et arrive à quelque chose. Qu’il soit toujours un homme.

Maman chérie, je t’aime comme jamais je ne t’ai aimée. Je sens maintenant tout le prix de l’œuvre que tu as entrepris en Haïti continue d’éduquer ces pauvres petits Haïtiens. Donner de l’instruction ses semblables est la plus noble des choses. ! Papa chéri, toi qui es un môme et un homme fort console, Maman, sois toujours bon pour elle en souvenir de moi. Maman Dédé chérie, tu as la même place dans mon cœur que maman. Tous, viveż en paix et penseż bien a moi. Je vous embrasse tous bien fort comme je vous aime. Tout ce que j’ai comme puissance d’amour en moi passe en vous. Papa sois fort. Maman, je te supplie d’etre courageuse. Maman Dédé, toi aussi. Mon vieux Coucoute et mon vieux Gerald, je vous embrasse bien, bien fort. Il faut aussi embrasser maman Tata bien fort. Pense à moi !

Votre petit Toto.





Monday, August 18, 2014

GRANDES FIGURES

IL A VECU POUR SON TAMBOUR


Ma seule langue, c’est le tambour.
Azor ne croyait pas si bien dire.
Venu au monde dans ce qui reste de lakou en Haïti, Azora dont on se souviendra de la voix qu’il avait prenante et riche, reste l’un des plus grands succès du folklore haïtien. Faut–il rappeler au prime abord que cette voix manquera non seulement à Haïti et a sa diaspora, mais également a des pays aussi lointains que le Japon, le Canada, pour nommer quelques uns de ces lieux ou la voix et son tambour l’ont conduit.
Il disait ne parler aucune langue autre que celle de son tambour. C’est bien cependant ce langage universel qui aura véhicule son message embrassant les colères et les espérances du people haïtien au nom de qui et pour qui il a tellement chante.
En fait, Azor nous a appris ce que nous savions déjà, que le tambour a sa magie et son mystère. Un intellectuel africain pense que le tambour sert à appeler l’énergie universelle qui n’est autre que Dieu. Il est intéressant de noter que, comme tous les autres“tambouye” Azor resta toute sa vie en contact avec son tambour qui le liait a ses divinités à lui.
Les Haïtiens, quels qu’ils soient, ont cet avantage de répondre aux sons et aux rythmes. Azor combinait les deux dans une inédite harmonie. Depuis peut être Ti Roro, c’est la première fois qu’un tambour haïtien s’est impose a un monde aussi médiatisé. La musique “rasins” ne saurait trouver un meilleur ambassadeur.

Azor décédé après un malaise a Seau d’eau, a été rendre hommage a sa manière a une divinité catholico-paienne. Il ne pouvait choisir un cadre plus approprie pour dire adieu aux fêtes de la vie.


Qu’il repose en paix! Septembre 8, 2011