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Friday, August 14, 2015

DU COTE DE CHEZ GOETHE



Image result for michel martellyLE PRESIDENT MICHEL MARTELLY









                Du coté de chez Goethe



Il a gardé un naturel  qui n’est pas  sans charme, affirment  bon nombre d’allemands qui ont appris en automne 2014 à découvrir un président haïtien envers qui la presse n’était pas toujours tendre. Une fois, la BBC en tête, le quatrième pouvoir se demandait qui sont vraiment les hommes d’état, à part ce qu’en dit dans les medias.

Pour le Président Michel Martelly, la réponse tomba dru  comme une feuille d’automne. A Berlin, il a fait le tour des tables et s’arrêta presque à chacune d’elles pour écouter, et  donner, signe d’affection chez lui, cette petite tape au dos à des  dizaines de gens qu’il paraissait connaitre longtemps déjà. Un islamologue  haitiano-allemand, M.Christian Jolibois, s’est même  ecrie en arabe : Mi Shala ! comme le Président Martelly lui ouvrait les bras, un geste qui lui est familier et qui dit chez lui que le contact est  fait de spontanéité et de chaleur. Il est plutôt d’un naturel sensible.

«  Il est généreux, charismatique », déclare Mme Bernadette Desorbay, une brillante professeure de littérature a Umboldt University, Berlin. « il est ouvert, conclut Mme Desorbay .

Une certaine presse, dépitée pour avoir raté quelques interviews ne devait pas faire dans la dentelle. Mais, dans l’ensemble, ce président fidèle en amitié et qui a l’avantage de savoir écouter, a emporté la palme dans cette Allemagne qui se distingue en plusieurs points  sur le vieux continent.

Ce n’est pas la première fois que l’art et le pouvoir se croisent ; mais, cette fois-ci, le tour de valse se veut créateur. Familier des scènes, il prend parfois le temps d’aider dans l’acoustique et retrouve sans faute  les vieux sentiers battus du rythme. L’art, est porteur de vie, lit-on quelque part.  L’art est liberté et créativité ;  Haïti, pour la première fois,  n’a pas de prisonnier politique.

Au foyer, c’est un père sur les genoux duquel  même les enfants déjà grands s’asseyent, précise un ministre. Il a l’accolade facile,  et  dans les aéroports, prend le temps entre deux vols de bavarder avec des connaissances et des amis.  Une fois, en Floride, il apporta son réconfort à un vieil artiste relégué dans un nursing.

Direct, franc, il a voulu inaugurer une autre façon de faire la politique.  Les américains se plaisent à dire qu’Haïti est une faillite politique, mais un succès culturel. Quoique discutable, cette réflexion conforte après tout les années Martelly.


Bonsoir !

Berlin,
Dr Frantz Bataille,
Charge d'affaires a.i.

14 aout 2015