globeadventureshorizons


Thursday, September 8, 2016

POINT DE VUE: LE REPENTIR DES CONQUERANTS





 


LE REPENTIR DES CONQUERANTS
Portés par l’ivresse de la victoire sur des populations qu ils croyaient introduire aux bienfaits de la civilisation, les conquérants estimaient trop souvent, sous le signe d’une sorte de justice immanente, avoir sacrifié des vies à leur foi et à leurs traditions. Le bonheur n’avait alors que le visage de la certitude et de l’absolu. Ainsi, dans une sorte de sainte alliance, la même épée ensanglantée promenée au Pérou, en Haïti et au Mexique ne se connaitra point de répit. Ainsi naquirent ces missions cachant bien évidemment d’autres motivations qu’un matin les amiraux exaltés conduisirent sur les rives encore vierges du Nouveau monde.


Colomb est bien loin, enseveli quelque part dans cette Europe encore avare de mea culpa. Mais, parce qu’elle nous concerne davantage, l’histoire devient obsédante dans le cas d’Haïti qui ne finit pas d’interroger son passé. C’est que, à plusieurs reprises, les conquérants vinrent chez elle au nom de la civilisation, mais toujours sous des prétextes les uns aussi discutables que les autres.

Le premier, à la suite de Colomb qui décima les « natives » en établissant l’esclavage, Napoléon Bonaparte échoua dans son vaste projet d’empire américain, tenu en échec par un Toussaint Louverture qui lui opposa la guerre bactériologique et la guerre des tranchées. Au bout du compte, l’empereur des Français,miné par ses désillusions à Ste Helene. regretta d’avoir trahi les idéaux de la révolution. « Ce fut la plus grande erreur de ma vie », s’écria-t-il, parlant de Toussaint Louverture, .

Mais, il n’y eut pas que Napoléon. Charles X prolongea, au nom des intérêts des colons qui avaient oublié d’avoir construit leurs richesses dans le sang, ce messianisme qui n’avait qu’un seul visage. La France de 1789 et d’après, a toujours voulu gommer ces pages peu reluisantes dans ses relations ambiguës avec un jeune état dont le seul péché est d’avoir aspiré à la liberté. 50 millions d’anciens francs, soit le budget de cette France républicaine au 19 eme siècle, tel fut le goulot d’étranglement attaché au cou de la jeune Haïti dont on se moquait tant sous le second empire. On connait l’histoire tumultueuse d’Haïti déjà vers 1850. Cette dette ouvrit la valse jamais finie de l’instabilité haïtienne jusqu’au jour où la National City Bank acheta vers 1910 ces indemnités que l’on versait aux descendants des colons refugiés au tournant de 1800 à la Nouvelle Orléans.

La National City Bank, pour se faire payer, réclama les douanes haïtiennes, ouvrant ainsi le défilé des gouvernements éphémères, jusqu’ à ce fatidique après-midi de juillet 1915 où l’amiral Caperton se saisit de P-au-P, sur les instructions de la Navy. Woodrew Wilson avoua à sa future femme qu’il a été contraint par les banquiers. Caperton lui-même confia « I’m sorry for the Haitian people » ; de tels états d’âme en disent long sur les dessous de la démocratisation, ce passe –partout de l’occident chrétien. François Duvalier le comprit, lui qui n’a jamais voulu de la City Bank parmi nous. En fait, il a fallu attendre Estimé pour payer le dernier centime de la dette, longtemps après que le président Wilson fut lui-même balayé par une crise d’apoplexie, moins de 48 heures après l’assassinat de Charlemagne Peralte.

Menaçant plus tard les mers territoriales haïtiennes, JFK se retira à contre cœur et moins de 6 mois plus tard, retournait au pays de ses pères. Une légende non trop répandue veut que tous ceux-là qui s’en sont pris à Haïti ne s’en tirassent pas toujours à bon compte. Jean Paul II a beau s’excuser à un Jean C. Duvalier désappointé, dans la soirée de ce mois de mars 1983, au point que le Saint Père étouffa mal son remords. En fait, les papes ne sont pas toujours bienvenus partout, sur cette planète terre, même lorsqu’on voit en eux des messagers du ciel. Loin d’être les hirondelles de la fable. Paul II n’a pas annoncé que le printemps pour Haïti C’était en 1983

Enfin, marchant sur les brisées de Wilson, de Kennedy et des hommes d’affaires du Black Caucus, Bill Clinton alla plus loin. Ce touriste qui en 1975 fit sa lune de miel en Haïti et qui s’exulta de voir chez l’ati Max Beauvoir, les haïtiennes en transe marcher sur le feu, voulut, pour savourer une victoire médiatique a la CNN, dépêcher des troupes en Haïti. Cette fois ci, ce conquérant en eut pour son compte, dévoré lui aussi par le remords d’avoir ruine Haïti. En fait Clinton avait inauguré et pour cause le ballet des assassins déguisés certains en ecclésiastiques d’autres en affairistes patentés qui firent leur beurre sous la protection des baïonnettes américaines, et avec l’aval de ce qui reste de lie dans la société haïtienne.

Malheureusement, ce repentir des conquérants est loin d’avoir fait oublier la dette morale des puissants de ce monde à l’ endroit d’Haïti.


??

 




 

 

 

 

 

 




 

 

 

 

 

 

 

 



 
 











 


 
 
 
 
 
 






 
 

 
 

 







Saturday, September 3, 2016

GERMANY THE REBIRTH



When the Bundersminister des Auswertigen

M Frank Walter Steimmeir Looks at his history

Of German Responsibility 1945-2015
by Dr Frantz Bataille
The former Haitian  charge d affaires
 
 
 
It s while reading the beautiful book of essays written by the German foreign minister FWS that we learn or start learning Germany as a whole or what it used to be 70 years after the war. We will remember this country not only for what it was at war, but also for what it is about to become. Nobody could express better than the FWS this new Germany coping with its own past. Surely, History continue to be regarded as a sort of victors’ propaganda; but, when the defeated make their voices known, it is amazing , they are doing so this time without bias and with a kind of genuine approach. While keeping the memory alive according to Mr. Steinmmeir this serene and open -minded generation is also making a point, and aims matter –of- factly, at taking a new stand in the international community with the help of allied, emphasizes the foreign minister

More than a book of reflexions on the German past, FWS also wrote about a time of triumph of myths over reason, as Thomas Mann put it. In people as well nations and states, delusions trigger catastrophes and drama. Consequently, FWS understand that the best to do is helping German to free themselves from its tremendous past . No matter what this past had been, by facing it up, Germany seems to have undergone through a catharsis process, thought the Foreign minister.

A blessing of times

Historical guilt or not, FWS’s book has been revisiting the German history, 70 years later, with as much as perspective possible. Time finally has the last word. A lot of water had been flowing under the bridge since , taking away wounds and anger. However, FWS told us, it is with a new gaze and maybe a new heart that Germany surfaces again, while without denial, agreeing that his past is his with its highs and lows. "Tthere are difficult fatherlands, one of them is Germany but this is our fatherland" concludes FWS quoting the third Federal President Gustav Heinemann

Nowadays, it happens happily that Germany is a country that is being listened to and a reliable partner in the international community, observes with optimism the Foreign Bundersminister. This German rebirth is as well as a reward and a blessing of time, believe or not.

However, with some concern about how the modern world tries to prevent the bloody fighting of the late !8TH and 19th century across European battle fields, FWS went back to the Westphalia treaty, when statesmen and the likes sat down around a table to laid the foundation of international agreement. FWS underlined not only the main moments of the Wesphalia times encompassing the clashes that ended the Thirty year war, but also those of !815-1919-1945. From then, the world would change for the most of the 20th century. This farewell to arms implies the partition of Germany, a beginning of change in some parts of Asia and Africa, the birth of a bipolar world and the launching of the cold war.

The new world backdrop or order

While that way the super powers start to shape a world on their own, and the outline of an uncertain eternal peace blinking in the sky of an ending war, some authors lately would summarize this incoming era by asking in the aftermath of the collapse of the Berlin Wall where all the soldiers goneɁ

As a result , 70 years later, in the meantime, the least we could say is that Germany from 1933 to start with, haunts on our history and memory. Would had German history changed our times and our world Ɂ any answer would be too precipitate with regards to the ongoing years seeing the nascent tragedy of the non states actors by example. But, no matter what is now happening, we must to observe that a new Germany with a change of heart and a change of guard as well is taking the stand, by the time silence fell on the bloody Europe on the WWII, wrote FWS.


The backdrop of the human history would no longer be the same!

Dr F. Bataille
Berlin, August 2016


 
 
 

 
 
 
 

 

GLOBE TROTTER DIARY Aout 2016




Air France s’est pose comme une fleur a l’aéroport de Tegel, Berlin. On a du mal à penser que les choses ne tournaient pas trop bien pour cette vieille ligne aérienne, véhiculant ca et la cette indéfinissable touche française, palpable dans un certain art de faire et d’inspirer. La grève de cette fin d’été battait son plein sur fond de soucis terroristes. A l’aéroport Charles de Gaulle, toutefois, le ballet de la flotte d’AF roulant sur le tarmac de l’aéroport laissait entendre plutôt que l’aventure d’AF confirme la vitalité française avec une forte dose d’optimisme. Rien à voir en fait avec les tumultes d’Ankara et la colère turque. Pourtant, la Turquie est bien sure en elle-même une destination du monde, rien qu’avec ces feux sur ce Bosphore ou miroitent les lignes un peu arabo moresques de Hagia Sophia, ce haut lieu ou l’islam s’est mesure a la foi chrétienne. C’était en 1453.
Depuis, Hagia Sophia devait rejoindre la constellation du temple d’Apollon en Grèce, du Colisée romain et de la Chapelle Sixtine qui continuent d’attirer non plus croises et croyants, mais des gens comme vous et moi, installes a bord d’Air France par exemple qui veut atterrir quelque part, a la cadence d’une feuille d’automne.
Alors, pour comprendre ce monde, ne faut- il pas finalement, en faire le tour ?

 

Notre Dame de Paris
On continue encore à faire la queue pour visiter Notre Dame de Paris, ce haut lieu du tourisme français immortalisé par Victor Hugo. Tout près, le restaurant Esméralda rappelle que le roman participe encore à la vie quotidienne de cette cathédrale, au pied de laquelle les touristes affluent. Un couple espagnol nous dit « Vamos a comer y Que tenga un buen día!

 
 
Berlín vodou
Bien discrètement, SAR, Prince Dah Bokpe d’Alluda, de la 7 eme génération de Toussaint Louverture, prolonge la tradition du vodou béninois. Fondateur de l’académie diplomatique africaine,ADA, Son Altesse Royale, côtoie le gratin officiel de la gentry allemande s’interrogeant ncore sur toutce qu’il y a d’essentiel dans la vie de la lointaine Afrique. On est sur terre pour faire le bien, confesse SAR.
 

Prague et ses toits rouges

Prague est une cite d’histoire ou défilent tous les jours des milliers de touristes, impatients de se faire photographier aux cotes d’une garde d’honneur immobile et en tenue de gala. Cependant, derrière les tours et les dômes certains dorés et d’autres brunis par le temps, les toits écarlates donnent un aspect spécial à cette ville vue d’en haut, non loin du vieux château

Il faut aussi voir Prague au crepuscule , le long du fleuve, Frantz Kafka n est pas loin.


 
Pina Colada,Porto Rico

Dû a un pirate qui voulut fortifier vers 1825 le moral de ses hommes, Pina colada devient depuis 1978 la boisson nationale de Porto Rico. Rhum, lait de coco, citron, jus d’ananas …et toute la saveur des iles tropicales
 
 
 
L’Allemagne veut rester verte. 
Les allemands vivent parmi les fleurs. Kati a grimpe sur un arbre avec tout son attirail d’alpiniste. Elle voulait rester perchée quelque part. Il y a toujours un petit verger dans l’arrière cour des familles, et faites attention a ne bas malmener les plantes intérieures. Même les restaurants tiennent à rester verts.

 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 





 

 

 

 

 

 
 

 

 

 
??

Saturday, July 9, 2016

GLOBALE PERSPECTIVE . HIER ISST DIE WELT



 Hier isst die Welt

Juillet 9, 2016. 

 
Tel est le motto de cette grande rencontre de l’art et de la table qui pendant trois jours a rassemblé des centaines de personnalités et de diplomates, motivés pour la plupart par un mutuel désir de compréhension et d’échange.  Delicando, cette initiative du Bundestag,  a voulu faire de cette soif  humaine, on le comprend bien, une réalité. Du vendredi 1er jusqu’au 3 juillet, il y a eu dans Berlin  comme une fête des yeux et de la gastronomie.

Au fond, le but ultime est de faire jaillir les forces de la vie et du dialogue dans un monde en pleine mutation guetté par  d’inédites incertitudes. La vie, quoi qu’il advienne, triomphe, Elle a donc triomphé autour des stands des pays les plus différents les uns des autres.  Alors, pour ce voyage culinaire a l’échelle planétaire, die eine kulinarische Reise um die Welt , on aura  mangé ici turc, là cubain, un peu plus loin hondurien et enfin haïtien, le tout dans une ambiance de sons et de couleurs, avec une convivialité qui fait naitre le sourire et la détente. Vraiment,  les plus grandes décisions se prennent autour d’une table … que sais je ?

Une vieille manufacture de porcelaine, datant de l’époque de Fréderic II, le Koniglichen Porzelain Manufaktur Berlin,  a servi de cadre à ces agapes dues au talent d’une belle figure des milieux parlementaires et  diplomatiques allemands, le Dr Andreas Jahn, de l’équipe du député Johanne Selle. Une visite des ateliers de ces manufactures montre bien que, sous le luxe des choses, l’art, la technique et la patience ont été de tous temps les instruments du progrès. 

Mine de rien, le  Dr Andreas Jahn, curieux et attentif, sut donner le ton. Homme de dialogue avise, il sut trouver un mot pour chaque stand et finalement chaque participant et on l’a vu, trilingue transmettre le message en allemand, en espagnol, en français en anglais, faisant de ces  échanges internationaux comme une fête de famille, notamment au Fruhstuch der nationen und Generationen, qui s’est tenu le dimanche  matin,3 juillet.

De remarquables figures se sont affirmées avec discrétion à ce « great event » dont Johanne Selle du Bundestag. Le marketing allemand  à l’heure des grands défis planétaires n’a pas fini de mettre en scène ce que la classe politique germanique semble receler  de meilleur.