Mourir et renaitre
lL faut bien sur mourirà quelque chose pour renaitre à quelque chose.
A l’échelle du quotidien, en effet ou il nous est donne bien souvent de donner notre mesure, nous mourrons et renaissons sans cesse a nous-mêmes. Nous renaissons bien souvent à quelque chose de bien plus grand que nous-mêmes. Allant plus loin, certains d’entre nous s’imposent a nos souvenirs, a notre mémoire après etre alles au dela d'eux memes. Ce n’est pas sans raison qu’au temps de l’élan vital, on affirmait que la vie comporte des éléments de dépassement, ces éléments qui nous rapprochent des dieux.
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| ROMY SCHNEIDER |
Mourir pour renaitre, cependant c’est bien un fait banal de la vie
de tous les jours. Sans fanfare, des héros
méconnus renaissent à bien plus grand
que soi ; ’ils en tirent une satisfaction secret aux conséquences
parfois incalculables. On se rendra compte au fil du temps qu’il n’existe pas
de plus éloquent exemple de ce dépassement inattendu chez les simples. Les anges et les héros passent bien souvent notre chemin . Il suffit parfois d’un geste
ou d’un mot lance au hasard pour saisir la richesse de cette humanité qui défile la sous nos yeux.
C’est donc le cas de dire que tout dépassement, toute métamorphose
implique tant sur le plan physique que intérieur une mort et une renaissance. Nous ne saurons
jamais quel nom donner à ce qui est bien un mystere tant que nous n’aurons pas pris le temps
de regarder ce monde avec des yeux nouveaux. La beauté tout comme la vérité a
son prix, lequel se traduit sous forme de transpiration, de nuits de veille et
de renoncement. Beaucoup plus évident est
le fait d’aimer qui consiste en fait a mourir a soi même pour renaitre dans l’autre
en termes de renoncement et de déchirement. Mais toujours est –il que le
meilleur exemple que nous connaissions reste la chenille qui se métamorphose en
papillon appelé à se lancer à la conquête de l’espace. Nous ne savons ce qu’il
est advenu ni de la chrysalide ni de la chenille. Tout le destin de cette
transformation n’a uniquement consisté qu’à
chanter un hymne à la beauté en train de frétiller au grand air et dans l’infini.
A quoi tient finalement le destin des choses ?


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