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Monday, July 29, 2013

69 YEARS AGO, ATTEMPT AGAINST HITLER ( JULY 20, 1944)

COMING NEXT 

CLAUSS VON STAUFFENBERG

ON THE 2O JULY 1944

HE WAS SAID TO HAVE TRIED TO SAVE GERMANY


HAITI,LE PRONUNCIAMIENTO MANQUE DU 28 JUILLET 1958( 2EME PARTIE))

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Duvalier a pratiqué, selon Alex Dominique du Souverain, la politique de l'hiver russe, ce qui voulait dire qu'il a attendu le lever du soleil, comme dans le roman carthaginois, puis a ordonnẻ l'assaut préparé par le colonel André Farrau qui n'aimait pas Pasquet. Avant 8H A.M. les jeux étaient faits. Pasquet qui rêvait d'être le Nasser des Antilles, aux dires du major Gérard Constant...ce 28 juillet 1958, n'allait en fait que répéter la tragédie grecque


L'été  des alliances perdues

Pages du manuscrit : Les Généraux m’ont dit de Frantz Bataille


L’ÉTÉ DES ALLIANCES PERDUES





]

2 eme partie


-Ici, capitaine Pasquet-
-Oh, Pasquet

-Claude, c’est toi , toi, tu restes au palais. C’est a Duvalier de laisser le palais, notifia Pasquet qui s’adressait au chef de la maison militaire, le major Claude Raymond.

Le commandant Claude Raymond n’en crut pas ses oreilles. Les rafales avaient réveillé tout le palais adjacent aux Casernes Dessalines. Le Lt Max Dominique s’était précipité dans les appartements des chauffeurs, question de s’abriter. Dominique pensait etonnament  que le capitaine Henri Namphy était a  l’origine de cette petarade, en tant que adjudant du chef de la maison militaire.

Pasquet telephona à nouveau. Ce fut un Namphy nerveux et un peu agressif en langage qui lui répondit.  Henri n’était  déjà plus dupe. C’est bien une invasion.

Le président François Duvalier et sa femme s’étaient eux aussi réveilles en sursaut. Mme Duvalier se tenait déjà impassible aux cotes de son mari. C’est pour le meilleur et le pire, soulignait l’église catholique.  Le pire était la, cette fois ci au petit matin, dans  ce palais que F. Duvalier ne quitterait que dans un corbillard. Pasquet maintenait son tir dirige contre l’édifice datant de l’occupation américaine. Il téléphona à nouveau. Le major Raymond répondit avec calme, mais préparant déjà un plan d’évacuation de la famille présidentielle.

Aux Casernes, Pasquet rongeait son frein. Arthur Payne avait fait le voyage quelques mois auparavant et avait approche des gens a lui recommandes par Pasquet. Ce dernier attendait  la mise en branle de la seconde partie du pronunciamiento, c’est-à-dire la partition que devait jouer le groupe acquis à sa cause en Haïti. Comme les choses trainaient, Pasquet appela le Pénitencier National. Le major Constant n’en revenait pas.

-Sonson, sa waf fe la ?
-Ti Cons, se ti Pas. Lage Raymond Chassagne pou mwen.
Constant se hâta de raccrocher.

Entre temps,  les blancs du commando, au nombre de cinq,  avaient occupe les points stratégiques les plus surs de ces locaux construits par le président Cincinnatus Leconte, a la mémoire de son aïeul, l’empereur Jn J. Dessalines. Assis dans la cour se regroupaient les soldats, certains en caleçons, la main sur la tète. La garnison comptait déjà ses premières victimes, dont le sergent Beauvil abattu par Pasquet presque a la salle de garde. Le sergent Beauvil avait pris de revers le commando qui, depuis le Rex Théâtre, avait lance des obus contre les forces loyales au général Léon Cantave, le 25 mai 1957. Wolf, Dennery entre autres étaient tombes. Pasquet tenait donc sa revanche. Ses canonniers n’étaient pas morts en vain. « j’avais mis en garde  Beauvil », dira longtemps plus tard, le caporal Villard Casseus, dit Pe Ba

Assure qu’il tenait Duvalier, Pasquet appela une quatrième fois. Cette fois-ci, ce fut le président qui décrocha. C’était encore l’aube.

Le président parla avec  un imperturbable sang froid à son interlocuteur. Ce dernier lui demanda de se présenter avec un drapeau blanc en main à la barrière des casernes attenante au palais. Il tenait, ajouta-t-il, toutes les garnisons de Pt au Prince et même celles des villes avoisinantes. Le délai ne serait pas trop long. Le président et sa famille auraient toutes les garanties. Le président raccrocha.

Pasquet qui paraissait impatient téléphona à nouveau. Le président lui parla une seconde fois, beaucoup plus longtemps, nota le chef de la maison militaire. Hélas, ni Claude Raymond, ni le président, et moins encore Alix Pasquet que cette conversation entre les deux protagonistes tenait de ce qu’il y a d’ironique et de tragique dans la vie. L’avenir n’est à personne, pas même à ces deux beaux pères de la fable frappes par la tragedie grecque. Pt-au-P s’était  alors réveillé et l’on disait que les blancs s’étaient empares des  Casernes Dessalines ou tonnaient les canons et les mitrailleuses de Philippe Dominique, marie a la belle sœur de Pasquet. C’était chose étrange, l’été des alliances perdues.

Pendant ce temps, Alix Pasquet qui avait le sens du commandemant s’était installe derriere ses bureaux et passait des instructions de son Quartier general provisoire.

Le caporal Lave était promu au rang de lieutenant. Pasquet lui passait des ordres que, tout tremblotant, exécutait le pauvre caporal. Les recrues retranchées au sous sol des casernes allaient recevoir l’ordre de se disperser par-dessus les barrières. Se son cote, Perpignan attendait. Lui aussi dépendait de l’entreprenant Pasquet.

A quel moment, le vent commença-t-il à tourner contre Paquet ? On ne sait.

Mais, audacieux, et voulant aller aux renseignements,  le militant du  Souverain, Alex Dominique, se rendit au palais.  Il rencontra a l’allée centrale menant a la salle de garde, le chef de la maison militaire  C. Raymond et H. Namphy a bord d’un véhicule laissant le palais. M. Dominique se rendit jusqu’aux appartements présidentiels et remit a Duvalier un casque marque d’une étoile que l’histoire a immortalisée. Nous sommes le 29 juillet 1957, 42 plus tard après le débarquement des américains à Bizoton, banlieue de Pt-au-Prince. Duvalier n’avait alors  que 8 ans. Et Paul E. Magloire aussi.

Le commando lança une troisième bordée. Au montant de sa mitrailleuse, Philippe Dominique ne lésinait pas. C’est d’ailleurs le propre des études d’état major.

C’était sérieux, estimait Claude Raymond. Il prit sur lui d’avertir l’ambassade de la Colombie d’aménager un appartement pour la famille présidentielle au cas où il faudrait l’évacuer du palais.

( A suivre )