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Thursday, December 5, 2013

GLOBE TROTTING ( ANKARA, TURKEY)





T
urkey  even today remains for westerners  a startling  land with people mostly locked up in the past, but opening more and more.  Some years ago, as a  matter- of- fact, the NY Times had been reporting about the Turkish elite youth spending time in discos and dressed with jeans.  However, despite such upside down move, Turkey seems very remote and close at the same time. It seems that past continues to permeate every aspect of the daily life.  I wish to be wrong…

Let’s go down  to the streets at Ankara...

First at all, I still  remember the day  I  met a Turkish woman at the Frankfort airport. She was then in the mid sixties, with a big head, the Turkish head. We were chatting, but, my new friend was showing a lot of reluctance to exchange address and more. Apparently aware of literature and politics, this  woman with a beautiful command of the French language, didn't want to go further. I'm  still amazed by her acknowledge of Pierre Loti , the French writer who authored a good deal of adventure novels. "you heard about Azyade", she told me, sure of what she was talking about... 

Ankara is a bustling place, alongside the European neighborhood where French, British and other nations mix up."Nice people" remembered a witness who loves Turkey. She remains most of the time in beautiful hotels , overlooking the city. Ankara is relatively new, but Turkey soul is present everywhere,  as shown recently  in a photo exposition in Grand Central, NY, NY






THE HOLIDAY SEASON IS HERE

THANKS GIVING SEASONS

Jim Nix de Nomadic Pursuits wrote, a few days ago by the Thanksgiving Holiday:
Happy Thanksgiving! To anyone who reads this and is celebrating Thanksgiving today, I wish you a wonderful holiday. For anyone reading this who is not celebrating Thanksgiving today, I wish you a wonderful day just as much. No sense in keeping the thanks just to Americans, is there? *Gratitude is the sign of noble souls. - Aesop* [image: Today-I-Am-Thankful.jpg] I have 

Masha Kenol at the Family  Thanksgiving Diner
Massapequa, LI



PEOPLE & RACES IN AMERICA

AFRICAINES


Les Tresses de Harlem....


Senegalaises, Ivoiriennes, Maliennes,Guineennes


Parmi les Africains, les femmes africaines véhiculent un message identitaire qui n’échappe à personne.

Sénégalaises, guinéennes, ivoiriennes donne à Harlem, notamment sur la  125 eme rue, non loin de Central Park, une couleur que l’art, la danse, et la chanson au temps de Langston Hugues sont loin d’éclipser, malgré tout le tapage qu’on a fait autour de la Renaissance d’Harlem. Tenant des salons de coiffure, certain bien pourvus, les Africaines s’affairent à faire ces fameuses tresses qui  sont  vite devenues une sorte de « black speciality ». Sans doute, nécessité oblige, ces oursuivent elles aussi le cote prosaïque et quotidien du rêve américain. «  Ce n’est pas toujours facile, affirment certaines patronnes, il y a des jours ou l’on ne gagne presque rien. Mais, en revanche, « on ramasse un peu d’argent, disons 2 ou 300 dollars par semaine », nous confie une sénégalaise qui semble ne pas avoir froid à l’ œil.
Elles sont plusieurs  dans une salle parfois spacieuse à s’occuper de faire des tresses. Il arrive qu’elles soient deux à se partager une seule et même tète. « C’est ma sœur » affirment-elles le plus souvent. C’est une sorte de partage oblige ; 25 dollars pour une coiffure qui vous occupe une bonne partie de la journée. Faire des tresses est une œuvre de patience, donc de solidarité dans cette Amérique du chacun pour soi.

Harlem  reste le quartier général de l’Amérique noire au temps de la Renaissance. Plus de ségrégation, sans  doute, mais l’instinct grégaire et coloriste garde encore ses droits. En témoignent  les pancartes et les attroupements au  début du mois de novembre  réclamant justice pour le jeune noir Trevan abattu par Zimmerman en Floride. Evénement qui n’en finit pas de faire des vagues.

N’empêche que ces Africaines vivent dans la crainte de l’Immigration. Elles n’ont pas de papier. Ce qui crée une sorte de phobie du visiteur, fût-il innocent.

Là encore l’Afrique n’est pas sortie de la peur




Elles font des tresses



L'AFRIQUE A ENCORE PEUR