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Monday, December 31, 2012


GLOBAL QUESTION


ENTREPRENEURS & ENTERPRISES


 EVEN A DROP OF WATER GOES TO THE SEA

C
lose to the Miami Museum, Down Town,
 
at lunch time, when  office people are eager to step out and relax, a 45-year old man, who look likes poor -as poverty is  not uncommon in the surroundings- used to sit quietly, with a sunny face and a few dreads.  Busying himself by watching passersby, Toni is a kind of guy who is pleased to make a living by doing what he is   fond of.   A native of Waikiki, a Hawaii Island, Toni doesn’t really want to sell, but writes in Spanish: Lo que Ud desear dar,  as a small table displays his creations.

Sounding humble and  merciful, these words attract and make people pay attention to Toni and his business. Making artifacts with leaves  and palms , Toni continues to answer questions even when he is given  a few  dollars for his sales.  One last Friday, Toni delights at talking about his dreams.

“I hope, one day, to have a boat and  go to the high seas to sale my products’. Those consist of birds, cross, insects, boats, and  other gadgets…-Tony is not a sailor, but an artist, according to what he is doing-  However, Toni who lives nearby sticks to his project, which is no longer a dream. He wants to anchor everywhere with his boats and brings a message of peace and love with his creations. Apparently, they seem a waste of time, but artists always have another dimension of time.

 Small dreams always feed big projects.

At parting Toni continues shyly  to radiate peace and passion for his far away  sailing goal.






Thursday, December 27, 2012

Wednesday, December 26, 2012

LA QH RESTES D'EMPIRE par Frantz Bataille


A
 son retour d’exil, le vieil empereur ne trouva pas que  des ruines dans son Pt Goave natal. Qu’avait –il rapporté de la  Jamaïque où il a vécu jusqu’au départ de son ennemi et successeur Fabre Geffrard, vers 1867. Jusqu’au 20 eme siècle prochain, la Jamaïque sera le tombeau du pouvoir haïtien, estiment nos voisins. Geffrard lui-même et  plus tard, Nord Alexis iront chercher refuge chez eux. Par la suite , Antoine Simon, en bon agriculteur, y  ouvrira même une ferme, attaché qu’il était au bucolisme des Coteaux où il naquit vers 1842. Soulouque lui-même n’a fait que suivre la voie de sortie empruntée par Jn P. Boyer qui vit mourir sa maitresse Joute de phtisie pulmonaire. La Jamaïque est-elle le rendez vous des fins de règne en Haïti ? pensez -y Magloire, Estime, Marcaisse Prosper, Lataillade…

Rentré d’un exil un peu long, Faustin  Elie Soulouque laissera a la posterite  sa maison du centre ville de P. Goave ou il naquit en 1782. Dénommée le Relais de l’Empereur, cette construction était d’abord suffisamment en bon état avec une boiserie qui annonce déjà le  gingerbread de la fin du 19 eme siècle, pour abriter le léopard bébé d’Olivier Coquelin, figure connue  des milieux touristiques haïtiens dans les années 70.  Noir d’une belle stature et avec un physique qui annonce la stabilité et la patience, Soulouque ne manquait pas de goût. Les historiens se demanderont non sans ironie ce qu’il était allé hélas chercher  dans ce fief des clercs ; Faustin 1er  au pouvoir sut  néanmoins remplir son  son rôle avec dignité. C’est le moins qu’on puisse dire.

Sa descendance évoque encore avec un brin de nostalgie ce passé quand même lointain. L’argenterie impériale aurait été recueillie par les Cameau, et les Auguste de Petit Goave.  Dans sa jeunesse, une fille  Cameau, se rappelle les manières de cour des vieilles portant  en fin d’âpres midi, ces longues robes, sorte de grâce défunte d’un empire trop éphémère. On ne sait pas trop ce qu’il est advenu des coffres remplies que l’empereur emporta à la Jamaïque. Mais, protégé par le chef de la garde, le colonel Fabre Geffrard, la famille impériale se rendit sans histoire au port d’embarquement. Lysius F.Etienne Salomon n’eut pas non plus  à s’inquiéter,  même si, ce jour-la, Geffrard , duc de Tabara et Salomon, duc de St Louis du Sud se dévisageaient l’un et l’autre avec méfiance.

Contemporain de l’empereur, Fréderic Marcellin évoque cette fin de règne qui inspira au bon peuple sarcastique sa meringue de carnaval ;les décorations de la noblesse impériale trainèrent dans les rues de Pt-au-Prince. Peu de jours après, la république rétablie, ce qui resta de l’empire survécut dans les proverbes, a propos du grand chambellan de Delva.  Riche comme de  Delva, s’amusa ce bon peuple.  Longtemps après, une lettre de Soulouque à Geffrard exprima les états d’âme de l’empereur, manipulé et trahi par son homme de confiance dont il aurait fait la fortune. On prétend que l’impératrice Adelina Leveque, en faisant une plaisanterie au colonel Geffrard, l’aurait mis en garde contre ce qui se tramait contre lui. Sans perdre de temps, le chef de la garde du palais se rendit à cheval au Ft Sainclair, embarqua dans un voilier,  se rendit aux Gonaïves où il leva avec Aime Legros, l’étendard de la révolte.

Aujourd’hui, contraste étrange, la couronne de l’Empereur sert de garantie dans les coffres de la Banque nationale, tandis qu’une modeste tombe à Manegue, dans la région de l’Arcahaie, abrite les restes de la mère de l’impératrice.  Mais, moins exacte, au  fil des années, l’histoire devait se confondre avec la légende. L’habitation du bonhomme Coachi servirait  de haut lieu spirituel  et de  panthéon vodou aux dieux lares des Soulouque.  En revanche, les liens du sang étant ce qu’ils sont, jusque dans l’arrière pays d’Aquin à la Colline par exemple, on rencontre de lointains descendants qui gardent quelques traits physiques de la noblesse  soulouquoise. D’autres   vivraient, méconnus, happés par la misère et la pauvreté, dans les classes défavorisées, note un directeur d’opinion. A l’échelle internationale, le consul français, Maxime Raybaud, sous le pseudonyme de Gustave d’Allaux, a fait une image tres caricaturale de l’empire de Faustin Soulouque. «  Souriez, Messieurs, commandait le chef du protocole, a l’arrivee de l’empereur, ironisait  d’Allaux. De telles observations donnèrent naissance au terme  soulouqueries dans les salons de Paris, sous le second empire. Mais, plus prés de la vie  et des traditions nationales,  l’apparition de la vierge, vers 1849, à Saut d’Eau, dans le Plateau Central devait consacrer ces chutes de la rivière La Terme, qui sous le signe d’un syncrétisme afro-latin, scellent  pour toujours  l’interpénétration entre le vodou haïtien et le culte catholique.  Soulouque, simple et resté attaché à ses croyances, ne sut pas trop bien exploiter cette manifestation de la   cosmogonie  occidentale, telle qu’elle se répétera en Europe , c'est-à-dire, à  Lourdes et à Fatima

Prochainement : Soulouque, un legacy controversePP

Sunday, December 2, 2012

La QH - La Derniere Imperatrice... Nahomy Soulouque


 LA QUESTION HAITIENNE



O
n n'en croyait pas ses yeux.

Soulouque, le vieux chef qui endurait les railleries du président Jean  Pierre  Boyer, mais si inoffensif aux yeux de Joute Lachennais, cette française qui meubla le lit de deux de nos hommes d'état,  revit dans une jeune femme qui n'a pas trente ans.  A plus de cent cinquante ans  de la chute de l'empeur, Nahomy Soulouque, prolonge pour ainsi dire la tradition impériale haïtienne. Les reines et les princesses  ne se rencontrent pas seulement au château, dit quelque part la chanson.

Quand nous l'avions rencontrée dans un quartier d'Orlando, Mlle Soulouque ne savait pas grand chose de l'empire. Elle ne savait pas non plus que l'histoire, quoique caricaturale, conservait des restes de grandeur presque épique. Né esclave, et affranchi par André Rigaud, le chef mulâtre de la péninsule du Sud, Faustin Soulouque serait comme la masse anonyme tombé dans la poubelle de l'histoire. Mais, depuis l'Eneide, Virgile avait note que les destins trouvent toujours leurs voies. Elevé a la présidence de manière presque accidentelle, Soulouque promena nos couleurs dans les villes de Neyba et de Jimani, inquiet qu'il était de l'existence d'une cinquième colonne couvant à l'Est, la où mouillèrent en février 1802  avant de se diriger sur le Cap, les navires de la flotte de Leclerc.

Mlle Soulouque savait encore moins   que la ville de Petit Goave depuis longtemps versée dans un culte presque muet de l'empire de Faustin 1er n'a jamais su exploiter même d'un point de vue touristique ce qui reste de cette époque qui a coïncidé avec le second empire français de Napoléon II. Le Relais de l'empereur à la Grand rue a hébergé Faustin Soulouque et sa famille. Un stèle élevée non loin de Ti Guinée se dresse marqué aux armes impériales. N.Soulouque n'a peut être jamais visite l'habitation familiale des palmes  qui sert, prétend-on, de démembré et de haut lieu spirituel aux descendants de l'empereur. Nahomy porte un nom sur lequel elle ne sait jamais interroger. Il en est ainsi de l'histoire. Les  quelques curieux que nous connaissons  affirment que la descendance directe se serait  éparpillée dans les classes populaires, ce qui n'est pas tout à fait exact.  N'empêche que Faustin 1 er qui avait le port royal et une certaine noblesse dans le visage ait prêté un peu de cette élégance à sa postérité.

Nahomy d’une amabilité touchante est toute indifférence à ces mystères de famille  qui alimenteront encore longtemps l’histoire et sa légende. Elle termine pour l’instant quelques classes dans un collège ou une université en Floride. Demain, peut être, comme ce fut le cas pour Georges  Biassou, un général des armées d’Espagne inhumé en Floride, Nahomy Soulouque ira elle aussi la où l’histoire ne se fait plus. Un chercheur s’étonnera que la descendance de l’empereur ait essaimébien loin quelque part en Floride. Ponce de Léon a eu un sort moins ingrat car, à Coral Gables, l’aventurier espagnol en quête d’un bain de jouvence a bien sur remonté ces allées encore incertaines tracées par la conquête. Mais, il suffit d’un grain de sable pour que l’histoire s’écrie autrement.

Qui sait si Nahomy  dans le cas de son aïeul ne sera pas ce grain de sable. ?