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Wednesday, July 10, 2013

BUGYS FOUNDATION



                               Mourir et renaitre









lL faut  bien sur mourirà quelque chose pour renaitre à quelque chose.

A l’échelle du quotidien, en effet  ou il nous est donne bien souvent de donner notre mesure, nous mourrons et renaissons sans cesse a nous-mêmes. Nous renaissons bien souvent à quelque chose de bien plus grand que nous-mêmes. Allant plus loin, certains d’entre nous s’imposent a nos souvenirs, a notre mémoire après etre alles au dela d'eux memes. Ce n’est pas sans raison qu’au temps de l’élan vital, on affirmait que la vie comporte des éléments de dépassement, ces éléments qui nous rapprochent des dieux.
ROMY SCHNEIDER
Mourir pour renaitre,  cependant c’est bien un fait banal de la vie de tous les jours. Sans  fanfare, des héros  méconnus renaissent à bien plus grand que soi ; ’ils  en tirent une satisfaction secret aux  conséquences parfois incalculables. On se rendra compte au fil du temps qu’il n’existe pas de plus éloquent exemple de ce dépassement inattendu chez les simples.  Les anges et les héros passent bien souvent notre  chemin . Il suffit parfois d’un geste ou d’un mot lance au hasard pour saisir la richesse  de cette humanité qui  défile la  sous nos yeux.
C’est donc le cas de dire que tout dépassement, toute métamorphose implique tant sur le plan physique que intérieur une mort et une renaissance. Nous ne saurons jamais quel nom donner à ce qui est bien un mystere  tant que nous n’aurons pas pris le temps de regarder ce monde avec des yeux nouveaux. La beauté tout comme la vérité a son prix, lequel se traduit sous forme de transpiration, de nuits de veille et de renoncement.  Beaucoup plus évident est le fait d’aimer qui consiste en fait a  mourir a soi même pour renaitre dans l’autre en termes de renoncement et de déchirement. Mais toujours est –il que le meilleur exemple que nous connaissions reste la chenille qui se métamorphose en papillon appelé à se lancer à la conquête de l’espace. Nous ne savons ce qu’il est advenu ni de la chrysalide ni de la chenille. Tout le destin de cette transformation n’a  uniquement consisté qu’à chanter un hymne à la beauté en train de frétiller au grand air et dans l’infini.
A quoi tient finalement  le destin des choses ?