DIASPORA HAITIENNE
LES HAITIENS DANS LA VIE
POLITIQUE AMERICAINE
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'americanisation
est un processus qui se fait depuis quelque temps sur place. C’est la
conclusion à laquelle aboutissent gens de la rue et observateurs, curieux de ce
réveil d’ambitions politiques, rien qu’en Floride ou les jeunes haïtiens,
moyenne d’âge : 40 ans tentent de réaliser le rêve américain dans un
domaine inattendu ou les nationaux et les Cubains se sont tailles comme la part
du
L'americanisation
est un processus qui se fait depuis quelque temps sur place. C’est la
conclusion à laquelle aboutissent gens de la rue et observateurs, curieux de ce
réveil d’ambitions politiques, rien qu’en Floride ou les jeunes haïtiens,
moyenne d’âge : 40 ans tentent de
réaliser le rêve américain dans un domaine inattendu ou les nationaux et les
Cubains se sont tailles comme la part du lion.
Acteur,
ancien pilote de Air Force, le Dr Rudolphe Moise, médecin de profession et
propriétaire d’une clinique ou spécialistes et personnel haïtien desservent une
clientèle en majorité haïtienne, n’est pas du genre à baisser les bras. Déjà,
dans un passe pas trop lointain, le Dr Moise a essaye avec l’avocat
Philipe Brutus de s’imposer sur la scène
politique de Miami. MM Brutus et Moise ont ete pendant longtemps les vedettes
de la vi sociale et professionelle du Sud de la Floride, malgre une tendance
prononcee au remplissage des postulants a la vie publique haitienne.
Pour
les élections de l’été 2012, on retrouve encore une pléthorique présence
haïtienne. Desulme, Joseph, Pierre sont en effet des noms à résonance
haïtienne. On s’attend à ce que les compétitions soient rudes. Malgré un bilan
dans l’ensemble positif, M. André Pierre, le maire sortant, doit compter avec
un rival bien assis dans son électorat, le Dr Joseph Smith, de St Louis du Nord, mais arrive jeune
en Amérique après un crochet par les
Bahamas ou ses parents vécurent avant d’aboutir en Floride. Desulme, lui,
prolonge les tentatives lointaines d’un
aïeul Thomas Desulme qui reste une figure politique marquante de 1946 en Haïti.
Mais,Miss Frederica Wilson, équatorienne
d’origine très attachée a ses traditions natales, devait emporter la palme.
Les
candidats haitiens peuvent se prévaloir
somme toute d’avoir réalise le rêve
américain. Quant au sucées politique, l’issue reste encore incertaine. Il se
dit que l’individualisme qui n’est pas le péché véniel haïtien, empêche jusqu’ici aux haïtiens d’avoir le sens de
l’unité et de l’identité nationale, attitude ou faiblesse organisationelle qui semble favoriser leurs compétiteurs
américains ou hispaniques.
Cela
dit, Haïti s’est bel et bien installé dans le mainstream de la vie politique
américaine avec de lointaines répercussions au Canada et au White House.
Miami, Fl aout 2012
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