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Thursday, December 5, 2013

PEOPLE & RACES IN AMERICA

AFRICAINES


Les Tresses de Harlem....


Senegalaises, Ivoiriennes, Maliennes,Guineennes


Parmi les Africains, les femmes africaines véhiculent un message identitaire qui n’échappe à personne.

Sénégalaises, guinéennes, ivoiriennes donne à Harlem, notamment sur la  125 eme rue, non loin de Central Park, une couleur que l’art, la danse, et la chanson au temps de Langston Hugues sont loin d’éclipser, malgré tout le tapage qu’on a fait autour de la Renaissance d’Harlem. Tenant des salons de coiffure, certain bien pourvus, les Africaines s’affairent à faire ces fameuses tresses qui  sont  vite devenues une sorte de « black speciality ». Sans doute, nécessité oblige, ces oursuivent elles aussi le cote prosaïque et quotidien du rêve américain. «  Ce n’est pas toujours facile, affirment certaines patronnes, il y a des jours ou l’on ne gagne presque rien. Mais, en revanche, « on ramasse un peu d’argent, disons 2 ou 300 dollars par semaine », nous confie une sénégalaise qui semble ne pas avoir froid à l’ œil.
Elles sont plusieurs  dans une salle parfois spacieuse à s’occuper de faire des tresses. Il arrive qu’elles soient deux à se partager une seule et même tète. « C’est ma sœur » affirment-elles le plus souvent. C’est une sorte de partage oblige ; 25 dollars pour une coiffure qui vous occupe une bonne partie de la journée. Faire des tresses est une œuvre de patience, donc de solidarité dans cette Amérique du chacun pour soi.

Harlem  reste le quartier général de l’Amérique noire au temps de la Renaissance. Plus de ségrégation, sans  doute, mais l’instinct grégaire et coloriste garde encore ses droits. En témoignent  les pancartes et les attroupements au  début du mois de novembre  réclamant justice pour le jeune noir Trevan abattu par Zimmerman en Floride. Evénement qui n’en finit pas de faire des vagues.

N’empêche que ces Africaines vivent dans la crainte de l’Immigration. Elles n’ont pas de papier. Ce qui crée une sorte de phobie du visiteur, fût-il innocent.

Là encore l’Afrique n’est pas sortie de la peur




Elles font des tresses



L'AFRIQUE A ENCORE PEUR






































































































































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