globeadventureshorizons


Saturday, November 30, 2013

GLOBE ADVENTURES HORIZONS : READ, SEEN & HEARD...


Tuesday, November 26, 2013

GLOBE TROTTER'S DIARY


GLOBE TROTTING...

with frantz bataille





                                                           I Like seeing the world the way you cannot imagine. Review pictures and shots is also travelling. So, a few days after some wandering in Manhattan or somewhere else, as the blogger of  Nomadic  Pursuits, I  took the time to remember what I've seen and whom I've talked to. The French poet Charles Baudelaire and the Haitian one Jean F. Brierre used to write  about time travelling or travelling by memories. But, by this time when the future seems not to exist anymore, it is a solace to remember about the past, should it be yesterday or this morning. While searching to abolish time, we never notice that time is swallowing us. So , better to remember.

This fall, Gloholiday and Travelhouse.uk.co.uk seems to comfort me in going after the temps perdu of  Marcel Proust, alas!

----------------------------------------------------------


THURSDAY, DECEMBER 05,2013


DOWN TOWN MIAMI

I like Down Town Miami at dusk. The place is emptying itself very fast. There is for few time some daylight left. The skyline then recovers its own magic. But, take the time to watch, enjoy and meditate..light will be there for some help.



TRAVELHOUSEUK.UK co.UK

Displays fall pictures somewhere on earth, more precisely in UK. Travelhouseuk envisions a borderless world. Golden fall in some London forest will be something always beautiful to see before you die.

FALL IN MASS
Amazing and yellow fall too in Milton, Mass. By the way, deer and squirrel are jumping before winter is there. Passers-by and joggers set a way on their  own the coming holiday season. Everything in Boston at this time seems to die to be born again. From Milton the sight view on Down Town Boston  is not clear enough as fall is unfolding.

INDIA MOVIES AND INDIA DANCE 
Seem to send a message to the West. Not only India is the most populous democracy, but also it is part of the famous BRIC countries that are challenging the US...Zaccharia has written: The Post American World 

JFK LEGACY


With his family, the late American president JFK had set up a new way for presidents to enjoy their spare time. Going to the beach, horse riding and advertising the first family in America became a kind of American presidential ritual. The Kennedy marvel doing so.



Tuesday, November 26, 2013

                                                              
MARATHON HARLEM.

In the early of this ending  November, thousand participated in a marathon. Youths, elders… Life is endless. I think. Even though we go out of the scenery, we  feed at the same time  this endless human being’s adventure. And, better than that, we are not aware of this eternal  ballet…


MACHU PICHU

I’ve never been in Machu Pichu, Peru, but travelers back home told so much  about these precolombus architectures that  anybody listening to remains open jaws. Incas Peru Indians keep amazing our world. Imagine so much work and so much pain to build up through mountains so many ritual places for  freezing  gods.  Gloholiday takes pictures the world over


MONMATRE, PARIS



But, walking in Paris and its renowned neighborhoods brings a kind of relief. The gods in the mean time have places on their own. MONTMARTRE is famous as well as nearby Notre Dame de Paris where Hugo sets his Quasimodo history. Anyway, Paris is Paris!


VILLA RUSSO

Here’s a place to see before not dying but leaving Brooklyn, NY. At the border of Queens and Bklyn, Villa Russo continues  to amaze and lure  passers by. It is a must to see in this Middle Class area, long time owned by Italians.


VILLA RUSSO, BKLYN, NY


The Haitian born photograph, Mr. Pierre Bazin enjoyed sharing his shots  with these models. Mr Bazin specializes in the making of better than life pictures. Models are delighted that way…















DAPHNE BEAUTIFUL @HOTMAIL. COM
She is ready for the coming holidays...











Once the famous Nene Masson now
 a coach in tennis for the young. Mr
Masson was a star at Munich in 1974
for the Haitian soccer team.


The French restaurant La Bastille
at Down Town, Miami






























 
SERENA WILLIAMS, wide-open arms, tells us her triumph. This human cross sign is a recall of this Latin message: In hoc signo, vinceres. Ms Williams is tennis making history.


































































































































La Page de Frantz Bataille

L
Coucher de soleil a Tiburon
’exil m’aura permis donc  de constater que le monde rural, celui de mon premier exil, avait en 
plus des   paysages, une histoire, celle bien vivante d’un passé qui ne voulait pas mourir. Le milieu était bien vide, mais  vide à fendre le cÅ“ur. Les chaumières étaient  enveloppées d’une solitude déprimante; et la vie toute monotone, qu’elle fût, semblait en même temps marquée du sceau de la mort. Mais, pour notre paysannat, mourir c’était comme changer de paysage. Il ne s’embarrassait point d’en savoir plus sur  ce phénomène  qui était dans  la nature des choses. En tout cas la mort lui aura toujours paru comme un  prolongement de la vie...

Ainsi, malgré tout, sous son dénuement et sa précarité, le monde rural, celui de mon premier exil, exil  d’enfant qui n’en était  pas vraiment  un, était-il d’une intense vitalité. Nous vivions au milieu de grands espaces vides  que  troublait  le souffle du vent, mais, que vint  le jour, et je me surprenais  Ã  entendre les voix lointaines, leurs  éclats  et comme les échos d’un monde présent et caché dans l’épaisseur des branches d’arbres et des jardins impatients de croitre et se jouant capricieusement des saisons. Oh comme la vie peut être présente dans son absence!  Par- delà ces feuillages en folie, il y avait certainement  la magie des horizons et tout le décor insoupçonné des terres lointaines, celles qui durent tenter un matin de printemps les conquistadores s’ennuyant  dans la monotonie d’une Europe devenue trop étroite. Mais, le monde de ma mère, celui qui l’a vue grandir, avait sa richesse, et pourquoi pas son décor à lui. C’est ce monde qui m’a paru soudain enchanteur, comme si la beauté ne se révélait qu’à  celui qui consent à en payer le prix.

-Que pouvait être ce prix?
Maman me dira que c’était la patience.

Alors, je me suis mis à écouter au fil des jours et attentivement les récits de famille, ceux qui étaient perdus dans la nuit des temps.  Mes premiers héros seront des hommes rudes montes sur des chevaux dotes également d’un pouvoir que leur prêtait cette trop belle légende rurale. J’appris que ces hommes avaient le pouvoir de disparaitre, qu’ils étaient de la race des  immortels, veillant sur les leurs et aussi bien redoutables que redoutes. Je vis arriver un jour un nomme Philoïs avec une élégance de cavalier conquérant. Ces gran neg répandaient autour d’eux une terreur sacrée. Plus tard, le plus jeune frère de maman me dira qu’au passage de ces surhommes, grand’mère affolée criait  Ã  ses enfants de s’abriter sous le lit parce que les “malfini  deyo”, avertissait-elle. 
J’avais peur en écoutant ces récits, une peur qui s’ajoutait à celle que répandait en nous l’école des frères. Je ne sais de ces deux peurs laquelle  sera la plus funeste. Pourrai-je un jour goûter à tant de beauté répandue au milieu de cette très belle  nature  pendant que les légendes du pays en dehors et les interdits des missionnaires blancs m’apprenaient avant toute chose la méfiance envers un pays qui m’a vu naitre?  “Te isit  glisse” concluait grand’mère. C’est comme si j’entendais le prêtre breton s’écrier: il faut détruire Satan et ses serviteurs.  Mais, hélas, ces serviteurs -là se trouvaient être mes héros.

J’étais donc à six ans déjà écartelé entre deux mondes.  Je tombai en garde contre un environnement tabou que j’aimais cependant. Le tambour dont les rythmes servent à guérir certaines maladies cardiaques, ainsi que je l’apprendrai plus tard, sera quelque chose à éviter.  Mais tout le pays dansait et chantait. Comment rester fidele au message du prêtre alors que mes petits amis et les grandes personnes dansaient comme David avec une élégance irrésistible?  A côté de cet exil mental, la fuite de maman vers Cuba ensuite vers l’arrière-pays cayen semble bien dérisoire.  Je ne savais que choisir. J’aimais les récits étranges des habitations même si il me fallait en bon élève des frères les bouder, jusqu’au jour où j’entendis parler du petit serpent de famille qui habitait quelque part dans le calebassier.

Je n’aurais pas du aimer le petit serpent.  Ce petit serpent inoffensif appartenait à la catégorie des êtres à détruire selon les normes de cette éducation-la que je recevais chez les Frères du Sacre -CÅ“ur. Mais, ma mère m’a dit ce que sa mère lui a dit.  Le petit serpent est l’esprit qui visite quelque fois notre famille, disait Camara  Laye, l’écrivain guinéen. Les gens pleuraient à chacune de ses visites, se réconciliaient et faisaient la paix. Les choses allaient s’améliorer, la joie et l’harmonie revenir  et bientôt l’abondance. Le petit serpent ne venait que rarement. C’était un prophète, un petit  prophète rampant, mais non pas  un prophète  de malheur. C’était un amour de petit serpent.

Ce texte est un extrait de mon manuscrit:
L'exil Au Coeur
J'y raconte mes souvenirs a la fin des annees 50, quand maman se sauva de Pt-au-Prince a la chute de Paul E. Magloire
Il  ne restait pas longtemps. Mais il aimait se réchauffer au soleil. Ma grand’mère passait à cote d’un pas tranquille. Le petit serpent ne s’inquiétait pas. Puis, brusquement, à l’insu de tous, il disparaissait sous les racines  du calebassier. Sa visite terminée allait faire les frais de la conversation pendant des semaines. On en parlait dans une sorte de respect sacre. Car le petit serpent était l’intermédiaire entre notre famille et les forces d’en haut. Mais, les frères nous disaient qu’il fallait fuir ces choses-la au risque d’aller en enfer.

Des années ont passé depuis ces guerres secrètes. Ma famille parle de moins en moins du petit serpent protecteur et messager. A l’époque, une douce paix  tombait sur les terres de Grand’mère plantées de  cocotiers et sur   ces sentiers a l’herbe mouillée. La vie se déroulait dans une tranquillité sans égal. C’était le temps des cassaves, de la coupe de la canne et des champs envahis de soleil et du rire des filles. Rien ne semblait n’avoir change depuis des années, voire des siècles.

Les vieux moulins, les bÅ“ufs qui les actionnaient, et l’homme qui fouettait ces bÅ“ufs, tout ce tableau remonte aux temps coloniaux. Les hommes aussi sont restés les mêmes. Le petit serpent aussi.  Tout comme ce malfini qui sous un grand ciel toujours bleu, tournait en cercle, attendant de se jeter sur quelque gallinacé trop plein de lui-même.

Ce bucolisme n’était pas  cependant sans revers.




Saturday, November 23, 2013

JFK : 1963-2013


L’Automne De Tous Les Requiem


par Dr Frantz Bataille, 


ancien directeur du Petit Samedi Soir

1                         L’automne 1963  fut triste à la Maison Blanche, écrivit dans ses Mille jours de JFK, l’historien Arthur M. Jr Schlelinger, peu de jours après Dallas. Mais, bien avant l’automne, le  fatidique compte à rebours avait déjà commencé.

D’abord en Haïti. JFK avait bien sur rappelé sa flotte des eaux territoriales haïtiennes, à l’instigation du General de  Gaulle qui, deux ans auparavant, à la fin du printemps 1961, l’avait royalement reçu lui et sa ravissante femme Jackie B. Kennedy à l’Elysée. En mai 1963, JFK avait presque intimé l’ordre à François Duvalier de vider les lieux. Ce dernier avait tenu tète. La presse américaine déjà  tiède sur la politique caraïbe,  Le NY Times avait non sans ironie opposé la magie noire de Duvalier à la magie rouge castriste. En pleine guerre froide, ces métaphores du NY Times valaient ce qu’elles valaient, laissant planer très peu de doute sur les réels dangers que courrait le back yard américain. Duvalier s’en tirait donc à bon compte et à peu de frais.  Il avait même pris sur lui l’initiative de se défaire de Raymond Thurston, le maladroit représentant des USA.

C’était déjà l’été, un été qui promettait d’être plus chaud qu’il ne fallait. Surprise de l’histoire, la question noire, toute pâle qu’elle fût dans la vision de la Nouvelle Frontière, thème cher au successeur de Dwight Eisenhower, allait néanmoins  devenir le talon d’Achille d’une Amérique avide de renouveau et d’idéaux. Le 22 août, un jeune pasteur noir, Martin L. King jr organisait sa marche sur Washington. Ce jour-là, en présence d’un fleuve humain qui continuait de couler, malgré les chevauchées nocturnes du KKK et les flammes qui léchaient les forets  de l’Alabama, le « I have a dream » du pasteur annonçait comme la fin d’une ère et l’avènement d’une autre. Sur fond de non violence, le pasteur croyait que les droits civiques d’une Amérique démocratique ne pouvaient plus attendre. Le recevant peu de temps après ces paroles, JFK répéta en souriant   le leitmotiv «  I have a dream…I have a dream ».


L’automne Dominicain

                L’Amérique en avait assez déjà chez elle ; ses aventures haïtiennes et caraïbes ne pouvaient être que secondaires, malgré le péril cubain. Héritant d’un dossier qui était bien celui d’Eisenhower, Kennedy avait montré une certaine hésitation à franchir le  Rubicon, ce qui lui avait valu bien des critiques, lors de l’affaire de la Baie Des Cochons. Mais, en août 1963, la question noire et des problèmes intimes pesaient autrement sur les épaules du jeune président. Le 2 août, un nouveau né Patrick Bouvier Kennedy n’avait survécu que deux jours, au grand désespoir de  sa femme Jackie. On vit aussi le président s’éponger les yeux. Mme Kennedy n’en pouvait plus d’autant qu’on prêtait bien des aventures extra conjugales à son mari. Un mémorialiste raconte que de ce chagrin intime, date la fin de ces faux pas  de notre «  presidential wominizer ».

Jackie Kennedy alla pleurer son deuil, en pleine méditerranée, à l’invitation d’un fameux amateur qui s’appelait Aristote Onassis. Il était riche ; il aimait le risque ; il était grec.

En vain, JFK s’était-il opposé Ã  cette escapade.

La mer, encore moins la Méditerranée, livrera-t-elle un jour ses secrets. On rapporte que, furieux de cette croisière sur la Mer Egée, le président rongea son frein. Il envisagea même le pire. Lequel ? On l’ignore, quoi qu’en disent les mauvaises langues. Mais, le président n’eut pas le temps de trop y penser. Les hommes d’état ne s’appartiennent pas. Mme Kennedy pleurait encore son nouveau né que la politique  revenait à l’agenda. La Caraïbe en plein mare nostrum américain menaçait de s’agiter chez Juan Bosch . Il n’en fallut pas  plus pour que JFK demanda à son ambassadeur John Bowles Martin de remettre les pendules à l’heure. Ce qu’il fit avec l’église catholique, le colonel ‘Wessin y Wessin et les milieux d’affaire dominicains. C’était le dimanche 25 septembre 1963.

En Haïti, le dos vouté, F. Duvalier se contenta de sourire, en montrant une dent en or qu’il avait du côté gauche de  la mandibule inférieure.

L’automne dominicain n’allait pas clore le chapitre de cette politique dite de nouvelle frontière. En Asie du Sud Est, au Sud Vietnam, la présence américaine obéissait aux aléas et aux tours de valse d’un  Nord dans les bras d’une  Chine qui déjà  se réveillait. Les dominos du     ministre de la défense  Robert  McNamara que JFK considérait comme le « star of his staff» menaçaient de se succéder en se ressemblant. JFK se trouvait contraint de ne plus faire dans la dentelle. Le 2 novembre de l’année 63  finissant,  le président du Sud Vietnam Diem rendait le dernier soupir abattu et enterré non loin de la résidence du diplomate américain en poste a Saigon
           
            50 years of guns

                    Sur ces entrefaites, malgré sa fermeté lors de la crise des Missiles (1962)  et le soutien du sous continent américain, les faucons déjà si hostiles lors de l’équipée de la baie des cochons, JFK se heurtait  presque sans le savoir à la maffia italienne à laquelle son frère bobby enlevait le sommeil. Le président s’en inquiétait  lui-même.  Vers la fin de novembre, JFK montrait des signes de rapprochement avec Fidel Castro, au point qu’il avait demandé à Jean Daniel  du Nouvel Observateur de le voir à son retour de Cuba. Jean Daniel apprendra à la Havane en compagnie de Fidel la tragédie de Dallas.  Mais, c’est surtout les mots du général Douglas Marc Arthur qui résonnent encore comme un avertissement à l’occupant de la maison Blanche. C’était en avril 1961, aux lendemains de l’échec de l’invasion de Cuba. Douglas aurait déclaré  Ã  Kennedy selon M.Theodore Sorenson de son cabinet privé, ‘The chickens are coming home to roost, and you happen to have just moved into the chicken house.’"

  
Paysage d'automne
Ainsi, beauté et légendes sur la Méditerranée, tragédies, deuil intime, mésaventures caraïbes, le sang de Diem, dans un Vietnam appelé à se forger une identité dans la jungle, complexe militaro- industriel que dénonçait un Eisenhower sortant, tout cela servira de toile de fond a ces « 50 years of guns » dont l’épisode de Dallas, Texas reste le plus retentissant  de toute l’histoire.




           
 Hyde Park, Mass
23 Novembr 2013


Bibliography

A Thousand Days: John F. Kennedy in the White House,
Arthur M. Schlesinger Jr
Boston:Houghton Mifflin Company, 1965


In George Bush: The Unauthorized Biography, authors Webster Tarpley and Anton Chaitkin say that, in 1961, MacArthur warned President Kennedy of a plot to destroy him: .... Kennedy met MacArthur in...April, 1961, after the Bay of Pigs. According to Kennedy aide Theodore Sorenson, MacArthur told Kennedy, ‘The chickens are coming home to roost, and you happen to have just moved into the chicken house.’"




PHOTOS D'ARCHIVES

Le cortege presidentiel

A l'arriere, le couple presidentiel et au siege avant,
 le gouverneur du Texas et Mme John Cornally
Le vice-president Lyndon b. Johnson,
 pretant serment a bord de Air Force One

Saturday, November 16, 2013

PEOPLE & RACES IN AMERICA

KEEPING THE DOMINICAN SOUL ALIVE

T
here are more than one way to fell at home when living thousands miles away. In Washington Heights, NY, NY Dominican people show us how.

An enclave of more than 50.000 , Washington Heights situated by the Hudson River at the foot of the towering “Fort Tryon” is the house of the Dominican soul, so to speak. There Spanish speaking people have a way of living in America that can be at a glance embarrassing. Put aside, youths sill in their teens about to jump into the NY mainstream, middle-age adults feel at ease to buy, sell and bargain in their native language. However confusing this state of mind can be, it is interesting to observe how insignificant the language barrier is, when making busing is a matter of earning a living.   The Dominican Washington heights want a bigger bite in the big apple. This is what is being witnessed at the Dominican Allianza.  After all, the legendary big apple is endlessly providing the needy and immigrants. That‘s what America  is a land of opportunities in exchange of a slow moving Americanization.


Washington Heights is part of the landscape. But, when getting to the core of St Nicholas Avenue renamed Juan Pablo Duarte after a Dominican patriot from the 19th century, we understand that now this vibrant Dominican Diaspora wants more than identity. There are thinking now in terms of legacy. That s already at work, otherwise, what’s for when el Malecon, el Conde, 27 Febrero want to be a replica of Santo Doming restaurants. You’re still served  comida criolla, arroz con polio and asked whether the ordern es pare llevar, by smiling and nice ladies and muchachas. A show still worth a longer look

Sunday, November 10, 2013

CARRIBEAN FAREWELL

A Caribbean farewell

Carribean Sugar Plantation in the 19th century


January 24, 2008

Something has started vanishing in the Caribbean.

A long time renowned as well as a passageway- where Spanish warships along with conquistadores lured by mirages and myths fought pirates and a battleground for 18th and 19th century colonial metropolis and   belligerent sea powers- the Caribbean now is moving into a new economic order. More than one system had settled there in a kind of sequential series, namely slavery, plantation economy, capitalistic venture and socialist model. In the coming years, no doubt that some clandestine economy would still endure . But chance are  that the next  model would probably take a more acceptable face.

Growing population  in search of a living already convoy and trigger the move from an entrepreneurial Caribbean is turning its back to epic times and show more openness. In other words, this region is modeling itself on the northern pattern. The West Indies are following into the footsteps of the American way embodied beyond the Wind passage by the State of Florida  regarded by many as  the Latin America capital .
haitian Tourism Minister at Ile a Vaches, off Les Cayes
perspective. They push a way or another one to more work division. A land provided with bauxite, oil and crop farming, the

Historically, 90 miles off Floridian coast,  the Cuban  missile crisis of the 1960s happening in the aftermath of the Castroist triumph in 1959 represent an enduring challenge and a cold war left over, which many still resent, mostly on the American side. Cuba now at its Castroist twilight belongs more to  past at a time when its bread basket is located at Miami. Its questioning future sounds like a global concern. Whatever the outcome might be, the Caribbean  islands rosary sprawling from the Florida peninsula to the Mexican Yucatan Channel has more to do with human needs than ideology. Almost 50 millions are expecting to meet the monthly  ends and master their future, most of the times,  by crossing the Rio Grande or relying on money transfer.

That way, the Caribbean is looking at open seas.  West Indies countries  in fact used to await for new comers as history witnesses it, but in economic terms, the regional trade that helped them support each other has grown in the sixties and seventies to reach out more strong partners. Crop,  Haitian coffee and mangos,  Dominican sugar, let alone the Cuban one, weigh a lot in the income of these farming based- countries  and the like. At the turning of the 80s and the 90s, the Colombian cocaine also headed North in seeking better market. It would be not surprising that Latin population and Caribbean immigrants follow a few time later. The  so-called under earth economics  and the clandestine immigration even in our times still unveil the every day aspects of the Caribbean life.

But, to be a passage way strategically important, the Caribbean still reminds the cold war memories  where once  the conflict west/East was on the verge to break out. Has  its fate been to serve as a battle ground through history?  Such question no longer prevails, for the Caribbean is now more keen to get a life  rather than  to fight.
  

While looking at the North  where they long for  a better life, Caribbean populations  are also eager to make it locally. First at all in tourism.  Starting in the 50s, tourism  continues to represent a good part of the West Indies budget. In Haiti, even though there has been recently a decline in the cruise, handcrafted articles put the bread of the poor middle class while evoking the golden age of Haitian tourism. But, it  is Santo Domingo that is displaying  the brand new names of hotels lining the renowned Malecon, such as  the famous Sheraton . From the 70s to now, a worthy part of the Dominican GNP is being drawn from the tertiary economy.

So, the bridge is setting up between these sunny islands and the North.  At winter, as it is said, there is nothing comparable to  luminous beaches and fun along the sandy Caribbean coasts.
Another way to say that the Caribbean is finding out its niche in the coming globalization. There are more than one country to have specialized  in the tourism economy. The best examples so far seem to be the Bahamas Islands and the Netherlands ones, both of them reputed for their banking. As well come in mind the Cuban Batista times.

We are watching a big move. Needless to mention that the Caribbean is still a dependant region due to its geography and history. The Caricom the ambition of which is to reduce this dependency has its policy aimed at strengthening  regional economy, but resources and the law of comparative advantages inspire more pragmatism.  Sugar, bauxite, oil are far from a panacea although they create fairy tale mirage. These peripheral economies are at risk to drag behind at a time  they have to cope with  needy mobs and far away determined prices. So?

In the coming years, the Caribbean would further  integrate  the mainstream of hemispheric economic. Its location between the Americas make it a kind of ideal passage and a point of observation for the back and forth   around  as well the Panama Canal  as  the rest of continent.  The speeding urbanization and gentrification of the Caribbean countries is nearing the Northern lifestyle, given the expanding net   and the move this  expansion is provoking. As regional economics tend to be less rural, hotels  and tourism rises as  an alternative. What sugar and bauxite were in the fading 20th century, resort and mine industry promise to be so.  The surge  of regional airports  in Santo Domingo and Haiti doesn’t mean only cocaine economy but also  a wait and see of this  Caribbean waving  farewell to the sometimes bitter sugar’s  years while  bridging the North and South  for best or worst.
That’s  why the former pirates paradise is not but history


Mme LUCIENNE H. ESTIME


Femme de President...




Née en 1911 et de onze  ans la cadette de son mari,  Lucienne Heurtelou est une frêle et délicate jeune fille, retranchée derrière les rideaux et persiennes de famille lorsque Dumarsais Estime demanda et obtint sa main pour des noces que Stenio  Vincent conduisit à la chapelle de ce palais construit pour une certaine aristocratie dans les années 20. Il  y eut dans cette union bénie à la fois de Dieu et de César  comme l’onction du temporel et du spirituel.  Les destins ne se laisseront  pas prendre au dépourvu. En  1946, Stenio  Vincent pouvait encore  méditer sur la vanité des choses humaines dans sa retraite de PV, mais au palais,  la  vague qui monte n’a rien à voir avec l’ordre instauré au départ par l’occupant. Le président Estimé, protocole oblige, sacrifiait aux mondanites et à un  monde connu pour  ses sourires métalliques, mais, sur les marches du palais, massés comme au pied des idoles païens, des milliers d’affamés attendaient un miracle que l’on croit etre  dans la nature du pouvoir .  Qu’allons nous faire pour eux, s’effondra  en sanglots le président élu ? Larmes qu’une  délicate épouse épongea. Ne pouvant répondre aux attentes individuelles, Estime tenta d’offrir un rêve et une vision  à l’ensemble de la nation.


Il  s’attaqua  d’abord au paysage dans l’espoir que demain les jeunes trouveraient    un socle à leurs  nostalgies, un cadre  à leurs rêveries,  et  un climat à leurs évasions.   Il le fit sur ce front de mer de la basse ville, là où depuis toujours, les navires venus de loin amenaient soit les autorités  de St Domingue, et  avec  les filles et les mauvais garçons de  Paris, soit leur cargaison de nègres. Fort Saint Clair et la Croix des Bossales, milieux réputés interlopes,  recevaient  tout ce qu’il  y avait de distinction  mais aussi le troupeau sans cesse grandissant  des hommes aux couleurs de la nuit. Aux fêtes du Bicentenaire,  un coup de balai unique  fit basculer ce mélange dans la poubelle de l’histoire. Aux bras de son épouse, Estime fit quelque chose qui tient à la fois du miracle et du mirage. Il fit surgir des fontaines, des espaces verts et des constructions  battant pavillons étrangers. Ce devait être aussi bien une invitation à la beauté  qu’une réponse au reste du monde.  Les témoins racontent encore  que ce fut incroyable.


Il est indéniable que la gloire de son illustre époux rejaillit sur cette femme née peut être  une cuillère à la bouche  et que rien ne prédisposait à ces choix prolétariens qui ajoutent une auréole posthume au paysan des Verrettes, expression chère au vocabulaire duvaliérien. Mme Estimé eut alors le privilège d’assister et de participer à  cette renaissance haïtienne faite de béton et de verre dans un  quartier  où l’histoire semble ne pas vouloir mourir. Imaginez.  Plus d’un siècle auparavant, la où les colons inquiets des troubles de St  Domingue partaient avec leurs esclaves  à destination de Cuba ou de la Nouvelle Orléans,  la volonté d’un homme d’état tentait de montrer qu’il n ‘y avait pas que la bête chez  l’esclave et chez ses descendants. L’apothéose , même dans la déchéance, reste une dimension à la portée de l’homme, fût-il noir ou  jaune, blanc ou rouge.  En 1949, la première dame se trouvait être  partie prenante d’un rêve qui était plus grand que la vie.


Plus qu’une affaire de famille

Mais,  la  gloire n’est pas seulement le deuil  Ã©clatant du bonheur, elle  suit   Ã©galement un cycle solaire,  c'est-à-dire qu’elle se lève et se couche pour tout dire. Le rideau était a peine tiré sur les festivités du Bicentenaire que les militaires firent comprendre à Estime que rien n’était sur à Port-au-Prince, que pour avoir perdu le contrôle de la situation, il savait ce qu’il lui  restait à faire.  Isolé dans son palais, le président ne se le fit pas répéter deux fois. En apprenant la nouvelle, Adeline Heurtelou qui se trouvait être la secrétaire et la sÅ“ur de la première dame, eut le souffle coupé. Dans l’après midi, tout était fini. Mme Estimé se souvient de ces dos épais de ces hommes en kaki qui mirent fin à cette exaltante expérience du pouvoir. Mais, il en a toujours été ainsi de toute fin  de règne.

Une énigme qui commence à peine à se dissiper devait restée attachée  à cette époque. Le colonel Paul E. Magloire  à qui l’on prête l’initiative de ce pronunciamiento s’en défend  avec  une grâce bon enfant .  Mais, les  traditions notamment orales  ont la vie dure. Mme Estime se gardera bien de se retrouver  face à face avec le tombeur de son mari, même lors des funérailles grandioses que fit à l’ex président le colonel à l’air de plus en plus christophien. Mme Estimé, qui ne suivit pas le cercueil du disparu,  se barricada derrière une dignité impériale et une suffisance que l’on trouvera  longtemps après de bon goût. Cependant, elle fut honnête et conséquente à elle-même, quand, en aparté, elle innocenta le colonel Magloire dans la mort de son mari que la rumeur publique tint  pour mort d’empoisonnement . «  Mon mari est mort d’urémie » soulignait-t-elle. Le président Estimé ne se faisait non plus aucune illusion sur son sort. «  Je suis un cancéreux » confiait –il une fois à Julio Jn P. Audain, l’auteur des  Ombres d’une politique néfaste.

La méfiance de l’ex-presmiere dame  à l’encontre des militaires ne disparut pas pour autant.  Les conversations de famille en sont un témoignage vivant.  Selon une version très controversée du coup d’état de mai 1950, épié et piégé dans son palais, Estime aurait cédé à la menace d’un canon de pistolet que lui colla à la tempe le lt Philippe Dominique, allié aux Heurtelou.  Philippe Dominique qui viendra mourir aux Casernes Dessalines, le 29 juillet 1958 constituait déjà avec Alix Pasquet le noyau des officiers acquis à l’étoile montante du Nord qui n’était autre que  Paul Magloire. Pour avoir joué ce rôle, aux dires de Luco Dominique,  marié à Adeline Heurtelou,  Phito Dominique s’était un peu  aliéné l’estime de ce monde.

Philippe Dominique, un des frères du flamboyant Jean Dominique assassiné sous le gouvernement Lavalas en avril 2003 était un soldat qui, par définition, ne se connaît pas aux choses  de la politique. Eût-il  appliqué son pistolet à la tête du président qu’il aurait été encore dans le devoir. Mais, la république des familles ne l’entend pas ainsi. On peut dire aujourd’hui que le coup contre l’homme des Verretes dépassait le cadre des relations   de famille, car il était dans l’esprit du temps. La conspiration était même  dans l’air. En 1949, un tiers de la garde conspirait, selon David Nicholls, historien britannique, et avec la garde, l’église catholique  et la bourgeoisie. L’évêque des Gonaives, qui se touvait etre le plus jeune eveque du monde, Mgr Robert,  donnera le ton en recevant Paul E. Magloire alors en tournée dans l’Artibonite. «  Donnez –nous, Seigneur, déclara le prélat, des hommes de justice et de vérité ».


 Mais, Estimé n’était pas loin  d’être cet homme –là..